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Les détraqués de la «Harga» et les autres
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 05 - 02 - 2009

Dans deux mois exactement, les Algériens iront voter pour désigner leur président. Le 9 avril, aura lieu l'élection du chef de l'Etat. Peu importe qui cela sera, pour le moment.
Mais, ce qui importe, maintenant, c'est de constater ce qui constitue la priorité immédiate des électeurs. Et pour cause! D'abord, le quotidien des Algériens est parsemé d'obstacles, de problèmes, de tracas en tous genres. N'importe quel quidam dira que les temps sont difficiles. Il y a les salaires qui n'arrivent pas à rattraper la courbe ascendante des prix des produits alimentaires de base, les loyers, l'eau, l'électricité. La facture du mois est vraiment salée pour les ménages algériens, même ceux qui ont, au moins, deux salaires. Car l'Algérien, sans crier gare, s'est diantrement modernisé: en plus des factures traditionnelles, pour ne pas dire l'eau, l'électricité et le téléphone, en plus du loyer de la «baraque», il y a maintenant les échéances de la voiture, achetée à crédit, qu'il faut honorer. Tout cela fait de l'argent, et presque le salaire de Monsieur ou Madame.
Alors, la vie est difficile pour les Algériens qui doivent se sacrifier, se couper en quatre pour pouvoir aller en voiture au travail. C'est ça le nouveau confort à l'algérienne. Même s'il faut faire plus d'une heure, le trajet entre le foyer et le lieu de travail quand, habituellement et à pied, il ne faut guère plus de vingt minutes pour être au chaud au bureau par ces temps de froid sibérien. Entre les prix de la pomme de terre, du «ghelmi» (viande ovine), des pneumatiques de la voiture familiale et le budget des enfants, il y a tout un monde que les Algériens n'arrivent à dépasser, ni à concevoir. Car, contrairement à ce qui se passe ailleurs, en Algérie, on regarde les élections passer, se faire et se défaire, sans que l'on arrête le train et que l'on y monte. Autrement dit, ici, on n'exploite pas l'opportunité d'un tel événement pour établir des revendications citoyennes. Pour demander le minimum syndical en termes d'amélioration de la qualité de vie, de satisfactions de revendications sociales, d'application d'un programme économique rigoureux, etc. Non, chez nous, le poids des contingences politiques, sociales et économiques actuelles, fait que les Algériens sont plus préoccupés de gérer leur quotidien que la gestion d'un avenir qu'ils préfèrent déléguer aux «politiques». Pour ne pas noircir le tableau, il faut reconnaître que les Algériens sont blasés, fatigués de voir ces ruelles bourbeuses, la collecte des ordures ménagères oubliée, des avenues sales et des immeubles non repeints d'une ville fatiguée du temps qui passe. C'est peut-être pour cela que les Algériens refusent de voir devant, au loin, le présent étant aussi lourd à porter, avec ses hauts et ses bas. Car la bataille politique actuelle, c'est celle d'assurer des lendemains pour que tous les Algériens s'y reconnaissent. Même les fous de football et les détraqués de la «Harga» !


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