A oueld Mitterrand, on a reproché trafic d'armes, blanchiment d'argent, cagnotte cachée en Suisse, alors qu'il touchait les allocations chômage. Et balak, vous vous gourez ! Le cas n'est pas isolé fi França. Oueld Pasqua, galou, a préféré rester en Tunisie plutôt que se présenter devant les tribunaux. Le bébé de Margaret Thatcher, l'anglizia echarfa, a été mis en cause pour un business assez louche de mercenaires en Afrique. Le fils d'Ariel Sharon ? Là, on parle de trafic d'influence dans une affaire qui pue autant que la charogne, son père, dans une île grecque. Les potes, ouled les despotes, là les exemples pleuvent. Les fils des époux Ceausescu, les Oumara avec les « pets trop dollars », Kadhafi junior (cadet minime), arrêté récemment sur les Champs-Elysées à 200 km à l'heure, ses gardes du corps faisant le coup de poing avec la police. Certainement les psys diraient qu'un père qui a une personnalité trop forte, c'est lourd à porter. On peut surtout penser qu'il y a des milieux où l'on a tendance à planer au-dessus des lois, kima fi bladna. Bla chek, vous vous attendez à ce que je vous parle des fils de nos... Oualou ! Rien du tout ! Appelez ça de la lâcheté, khaouf, manque de rojla, oualou. Je n'en soufflerai mot. Pas un seul. Celui qui veut lebla, n'a qu'à aller le chercher ailleurs. Moi le fils de rien du tout, sauf d'un honnête homme, je m'abstiens de jouer à Zorro. «Zorroni kouli simana marra et jibouli el-gouffa». Non, ce refrain je ne l'aime pas... El-foum fermé, ma téddokhlo debbana. D'autant que l'ère est à oueld flène et feltène. Il n'y a pas une seule société nationale où l'on ne trouve pas toute une slala qui se passe et se repasse les rênes et les commandes. On attendant que ça change, il faut se taire et se terrer. Mais jusqu'à quand ?