L'exiguïté des locaux du siège de la Maison de l'avocat n'a pas manqué d'enregistrer un répondant favorable au cycle de formation qui a débuté ce début de semaine pour une durée de neuf mois au profit des centaines d'avocats stagiaires qui viennent dernièrement de prêter serment au siège de la cour de Sidi-Bel-Abbès, et ce précisément le jeudi 19 mars passé. L'action de formation, initiée par le bâtonnat local, avec à sa tête maître Othmani Mohamed, débutera par des notions de déontologie pour une durée de 2 mois, et ce par groupe de stagiaires. Le deuxième thème abordé concerne les procédures civiles pour la même durée, suivi des procédures pénales, également pour la même durée, c'est-à-dire deux mois. En quatrième lieu, figure l'art de la plaidoirie, indique la même source. Soit donc au total huit mois. Quant à la fin de semaine, chaque jeudi, les anciens avocats consolideront ces acquisitions par des conférences. Par ailleurs, on a relevé que le futur projet régissant l'organisation de la profession d'avocat, qui a dû soulever moult préoccupations, tout en faisant couler beaucoup de salive, il comporte, lit-on, 134 articles. Après le préambule, avec tous les articles qui font partie du premier chapitre, le second chapitre a trait à la fonction d'avocat avec trois grands articles. Il est fait part ici des devoirs de l'avocat avec 14 articles. Quant aux droits de l'avocat, cinq importants articles y sont consignés, lit-on. Le quatrième chapitre évoque en 4 articles les fonctions incompatibles avec le métier d'avocat. La «stagiarisation», le consortium d'avocats, l'AG de l'organisation, le conseil de cette structure, le bâtonnier, les structures de l'union, les aspects disciplinaires, les recours à travers la commission nationale font partie de cette future loi.