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Pénurie de chèques
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 30 - 03 - 2009


La pénurie de chéquiers, qui affecte toutes les banques publiques depuis quelques mois déjà, risque d'empirer à partir d'aujourd'hui avec l'entrée en vigueur de l'obligation de n'utiliser que le chèque normalisé, les anciens chèques n'étant plus acceptés comme moyen de paiement. Il est vrai que le chèque normalisé, mis en circulation depuis 2006, offre à la clientèle un moyen «sécurisé» pour ses transactions financières, et lui permet de réaliser les opérations d'encaissement dans des délais ne dépassant pas 3 jours, et ce quel que soit le lieu de dépôt des chèques. Mais aura-t-il à sa disposition un chéquier pour ce faire ? La question est pertinente. «Car, pour obtenir un chéquier, il faut attendre jusqu'à une année», se plaignent plusieurs clients. En effet, «presque tous les clients se plaignent des lenteurs accusées dans la remise de chéquiers. Des banquiers eux-mêmes éprouvent d'énormes difficultés pour entrer en possession de leurs chéquiers, et l'on se retrouve maintenant face à une situation encore plus difficile à gérer en prévision du renouvellement de tous les chéquiers de la clientèle, notamment ceux qui utilisent encore les anciens chèques, qui ne seront plus acceptés en tant que moyen de paiement à partir de ce 1er avril», nous ont avoué plusieurs cadres d'agences bancaires à Constantine. Ajoutant dans ce sens «qu'ils imaginent mal une satisfaction dans un délai respectable de cette prévisible forte demande qui sera introduite par la clientèle». Tant de désagréments attendent encore les clients, surtout parmi eux les titulaires de comptes commerciaux, «qui commencent déjà à mettre la pression sur les agences bancaires», nous a-t-on confié. Ces derniers, échaudés par la pénurie de chéquiers, prennent leurs devants pour formuler les demandes de carnets de chèques bancaires, et surtout insister auprès des guichetiers sur l'urgence de leur remise. Mais le désarroi des clients pressés d'obtenir ce moyen de paiement est confronté à l'incapacité des banquiers à atténuer leurs inquiétudes. «Tout se passe à la direction générale, nous ne savons rien, et nous ne pouvons non plus rien promettre au client en matière de délai de remise du chéquier», avouent leur impuissance des cadres de plusieurs agences de la BNA, la BADR, ou le CPA. Mais pour ce haut cadre du Crédit populaire algérien, «l'affaire repose sur une planification, ou une prévision, du client en premier lieu, qui doit prendre ses dispositions pour introduire sa commande avant d'arriver aux derniers chèques en sa possession, pour pouvoir recevoir son chéquier à temps». Celui-ci nous apprendra que «le chèque normalisé est établi par la Banque centrale depuis près de trois ans pour tous les clients des banques, chose qui pourrait provoquer une surcharge de commandes à ce niveau, et entraîner des retards pour leur délivrance». Cependant, il reconnaîtra que «certaines négligences, aussi, au niveau de la prise en charge de la commande par les banquiers, conduisent fatalement aux retards en question». Le système est déréglé à plusieurs échelons, ou étapes, d'intervention pour la confection et la remise des chéquiers... Toute une culture du système bancaire est à réviser.

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