Ces derniers mois, plusieurs quartiers de la ville ont subi des pannes du réseau d'éclairage publique engendrées par des intempéries et par des différentes défaillances techniques. Si toutes les pannes ont eu pour conséquence de plonger les rues et les ruelles concentrées dans le noir total, leurs causes étaient, quant à elles, variées. A commencer par la vétusté du matériel. Dans de nombreuses rues et ruelles du centre de la ville de Ghardaïa, comme dans le grand quartier de Belghanem, ce sont les appareillages des lanternes, installés au début des années 1980, qui sont à l'origine des dysfonctionnements intermitants. Pour y remédier, les services municipaux procèdent au remplacement progressif mais désordonné des lampes, et seule une rénovation complète du réseau permettrait un fonctionnement optimal. Dans l'attente de l'aboutissement de ce projet, des solutions provisoires sont appliquées çà et là, afin d'éviter la répétition des pannes. Du côté de la route de l'Oasis, de la route vers les Chouahines, dans le quartier Loulaoualène et dans bien d'autres quartiers, c'est le même problème. Sur le reste du réseau, des pannes ponctuelles ont été relevées, causées par les réseaux vétustes. Si les pannes sont plus nombreuses en période estivale et une lenteur en matière de réparations et de la maintenance préventive assurée par la municipalité, c'est que cette période est particulièrement propice aux dysfonctionnements de l'éclairage.