Les habitants de la cité des 287 logements (Hosn El-Djiwar), au quartier de l'USTO, viennent de lancer un énième appel aux autorités locales et principalement au wali d'Oran au sujet de l'espace squatté par des marchands ambulants qui, au fil des mois, ont fini par le transformer en marché illicite. Des habitants qui se sont déplacés hier au siège de notre rédaction affirment que cette sollicitation intervient après plusieurs appels lancés en direction des autorités compétentes. « La situation ne fait qu'empirer, puisque chaque jour de nouveaux ambulants viennent grossir la liste des marchands et des espaces squattés. Une grande partie de la chaussée est aujourd'hui occupée par les étals », affirment nos interlocuteurs, qui soulignent qu'il est devenu impossible d'accéder à la cité. Une pétition accompagnée d'une correspondance seront adressées incessamment au premier responsable de la wilaya. Outre le risque omniprésent d'accidents, c'est surtout la prolifération de décharges sauvages qui inquiète les riverains. « Ce marché est à l'origine des nombreux points noirs, d'où se dégagent des odeurs nauséabondes. La santé des habitants est aujourd'hui menacée », indiquent les habitants. Ces derniers soulignent que la décision prise par les responsables de réaliser un marché couvert sur un espace vert, qui a été catégoriquement rejetée par les habitants, n'est pas une solution pour le problème. « On ne peut régler un problème par un autre, car nos enfants ont besoin de l'unique espace vert de la cité, sans parler de toutes les retombées que peut engendrer la réalisation d'une telle infrastructure au niveau de la cité », ajoutent nos interlocuteurs. Et de souligner que la priorité doit être accordée à l'éradication de ce marché informel et à son transfert loin de la cité. Le mois d'octobre dernier, une correspondance, accompagnée d'une pétition signée par les habitants de la cité, avait été adressée à l'ensemble des autorités. Dans cette correspondance, les citoyens de Hosn El-Djiwar avaient dénoncé ce qu'ils qualifient « d'un détournement d'un espace vert » pour la réalisation d'un marché couvert. Les signataires de la pétition s'opposent au projet et appellent les services concernés à préserver cet espace pour la projection d'un équipement au profit des enfants de la cité.