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Des lendemains qui déjantent
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 16 - 04 - 2009


Les prix flambent, les salaires stagnent, la vie devient difficile. C'est en filigrane les grandes et petites discussions des Algériens en ces moments de doute. Oui, il y a un doute, d'abord quant à la capacité du gouvernement (rentrant) nouveau qui va être installé dans les prochains jours à redresser la barre d'une situation socio-économique déjantée. Que fera le successeur d'Ouyahia, même si celui-ci sera reconduit, pour redonner espoir aux Algériens quant à un adoucissement des temps difficiles qu'ils vivent ? Car il faut bien reconnaître que la situation est préoccupante : le PIB de l'Algérie a diminué de plusieurs points, les investissements étrangers se sont ratatinés comme une peau de chagrin, l'inflation approche des deux chiffres (6,1 pc officiellement), les salaires restent affreusement bas et l'économie nationale n'a pas assez de ressort pour relancer durablement l'emploi. Le constat est amer, mais il reflète à peu près la réalité de l'économie algérienne qui, cependant, reste soutenue, et fortement, par les recettes d'hydrocarbures, un secteur qui fait vivre les Algériens. Jusqu'à quand ? Car en face, l'industrie n'arrive pas à décoller, qu'elle soit publique (avec ce qu'il en reste des grands complexes) ou privée. L'agriculture nous offre toujours ses contradictions et les effets pervers d'un système de production qui n'arrive pas à se professionnaliser, pour ne pas dire capitaliser. Dans le secteur du commerce, des pans entiers fonctionnent selon la loi de la jungle, avec des filières évoluant dans un no man's land que l'Etat n'arrive pas à contrôler. Les prix de la pomme de terre ou de la sardine n'ont pas explosé selon le système de la génération spontanée, mais avec des indicateurs économiques connus de tous. Alors ? Alors la vie des Algériens est devenue très difficile, le couffin de plus en plus vide, et des horizons qui font pleurer. Pourtant, les solutions existent, les sorties «honorables» d'une situation abracadabrante également. Pourquoi donc, avec un matelas de devises de plus de 150 milliards de dollars, n'arrive-t-on pas, ni à vivre décemment ni à entrevoir l'avenir en vert et en couleurs. La faute à qui ? Et puis, y a-t-il un coupable pour cette situation qui nous amène à douter d'une prochaine amélioration des grands indicateurs sociaux et économiques ? Certes, pour ne pas être ni nihiliste ni négationniste, les potentialités de redressement existent et sont à portée de main. Il suffit juste d'avoir le courage de faire quelques réglages stratégiques, comme on dit, pour revenir à la surface, et quitter définitivement les profondeurs glauques dans lesquelles on patauge depuis plus de 20 ans. Tout le monde connaît les chemins de la relance, du retour à une situation normale, à une normalisation de la vie des Algériens. A un kg de sardine à 25-30 dinars, une pomme de terre moins goguenarde ? Veut-on seulement aller vers cette solution qui veut que ceux qui ne donnent rien laissent la place à ceux qui peuvent vraiment donner au pays, sans démago ? Là est la question.

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