Le secteur de la pêche de la wilaya de Aïn Témouchent vient de voir sa flottille se renforcer de 4 nouvelles unités de pêche. Quatre sardiniers, acquis dans le cadre du PRSE et construits dans des chantiers navals locaux. De longueur allant de 16 à 18 m, les sardiniers seront opérationnels dès ce samedi à Béni Saf. Les bateaux ont coûté quelque 15 millions de dinars chacun, mais ils seraient revenus bien plus s'ils avaient été construits dans un chantier naval d'outre-mer, apprend-on. Rappelons ici que la principale vocation d'un sardinier est la pêche du poisson bleu, bien sûr la sardine mais aussi l'anchois et le maquereau. Ces nouvelles acquisitions vont permettre le recrutement d'au moins 72 marins-pêcheurs et créer un peu plus en postes de travail indirects dans un avenir immédiat. Côté production, même si cela dépendrait des saisons de pêche et des aléas de la nature (marée haute, houle, vents...), le matériel à bord et la technologie utilisée permettront certainement une bien meilleure productivité. Ces 4 nouvelles acquisitions portent à 48 le nombre d'unités de pêche (29 chalutiers, 15 sardiniers, 2 thoniers et 2 palangriers), qui déjà sont opérationnelles au niveau du port de Béni Saf et/ou celui de Bouzedjar, réceptionnées toujours dans le même cadre. Au total, il y a 52 projets réalisés, car il faudrait tenir compte de 4 autres projets, à savoir 1 complexe de froid, 1 élévateur et 2 ateliers de rénovation déjà en production. Le coût total de ces projets s'élèverait à plus de 2,7 milliards de dinars dont au moins 30% ont été soutenus par le Trésor public. Par ailleurs, d'autres projets sont encore en cours de réalisation dont 2 fermes aquacoles (la Tafna et Aquasol) et un projet intégré comprenant en outre 6 navires, 4 unités affiliées (transformation, froid, tunnel de congélation et transport). Enfin, l'objectif des responsables de ce secteur de la pêche de la wilaya de Aïn Témouchent reste la concrétisation de tous les projets, la priorité à l'emploi et à la formation. De par la diversité de son programme de formation, l'école de pêche de Béni Saf, située à quelques pas du port, reste toutefois un partenaire social indéniable.