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Dépensiers et pollueurs
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 24 - 06 - 2009

Les chiffres comparés sont parlants : quelque 200.000 véhicules roulent au GPL en Algérie, cinq fois plus en Turquie pour ne citer que ce pays. Trouver du GPL est aussi plus facile en Turquie qu'en Algérie. 4.000 stations sont équipées de GPL contre 463 chez nous. Vingt-cinq ans après le lancement du GPL en Algérie, le constat est affligeant. Voilà comment un pays qui a du gaz et qui n'est pas riche se met à avoir des comportements de riche et de pollueur. On lance une belle idée en 1983, mais on ne se donne ni les moyens ni la politique pour la concrétiser.
Avec la «démocratisation» de la voiture, la consommation de gasoil augmente chaque année de 10%. Les importations de gasoil ont dépassé les 400.000 tonnes et la facture se chiffre à près de 350 millions de dollars. Pour de nombreux économistes, ce sont 400.000 tonnes de trop, un vrai scandale pour un pays qui dispose des moyens pour développer et encourager l'usage du GPL mais qui se complaît dans la routine. La pollution de l'air est une réalité dans les villes. Le laisser-faire est un choix coûteux.
Chacun trouve argument dans la situation. Le ministre de l'Energie a essayé, durant les dernières années, de contrecarrer la boulimie du diesel en aggravant les taxes. Les députés ont à chaque fois saisi l'occasion «rare» de s'opposer. Apparemment, le ministre de l'Energie a renoncé à revenir à la charge pour ne pas permettre aux députés de «carburer» dans la défense du bas prix en invoquant la nécessité de protéger les plus pauvres.
Comment encourager le GPL quand le prix du gasoil est bas ? C'est la quadrature du cercle. Ceux qui s'opposent à l'augmentation des taxes sur le gasoil peuvent faire valoir que le GPL n'est pas vraiment disponible. Donc va pour le diesel ! Ceux qui se sont opposés à l'augmentation des prix du gasoil ont souvent mis en avant que cela aurait une incidence sur les coûts des transports. Et pourtant, c'est bien dans le transport que le changement vers le carburant moins sale devrait commencer. C'est une part importante de la consommation qui peut être couverte localement par le GPL. Et qui peut créer l'élan vers la mise en place des structures qui favorisent son développement.
Il y a malheureusement dans notre système une incitation à consommer sale. On continue à croire de manière déraisonnable que la «pollution» n'est pas un aspect important à prendre en charge. On oublie que la «démocratisation» de la voiture a déjà changé la donne avec des villes encombrées et polluées. Les maladies liées à la pollution explosent. Quand on prend l'ensemble, y compris les soins de santé, cela génère des coûts importants. On sait pourtant, à l'aune de l'expérience des autres, que la prise en charge de la donnée écologique n'est pas antiéconomique. Bien au contraire... Ce qui est antiéconomique est le fait de ne rien faire face à l'incrustation de comportements dépensiers et pollueurs.


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