Moins de deux semaines après la tenue de la dernière assemblée générale extraordinaire, l'APC de Constantine tient demain une autre session du même genre. Les élus communaux ont reçu hier leur convocation pour assister à cette rencontre qui doit s'ouvrir ce jeudi à 9 heures du matin, avec un seul point inscrit à l'ordre: changement de mains à travers plusieurs postes de responsabilité. L'on s'attendait à ce que pareille rencontre soit celle du changement à la tête de la mairie, notamment à la suite de la signature par les 12 élus d'obédience FLN d'un retrait de confiance à l'encontre du P/APC (de même couleur politique), mais les choses ne semblent pas suivre le cours tracé par les détracteurs du premier responsable de la municipalité. Car, celui-ci passe à l'offensive, comme il nous l'a confié en marge de la dernière session extraordinaire du 18 juillet dernier, en décidant avec l'appui d'autres groupes politiques de procéder à un profond changement de la composante de l'Assemblée communale. «Et il faut s'attendre à ce que le changement en question soit radical», avancent certains élus locaux. Dans ce contexte, on nous a confié que plusieurs directeurs, ou chefs de secteurs urbains, seront mutés de leurs postes, ainsi que d'autres présidents de commissions, et certaines vice-présidences qui seront probablement concernées par le changement attendu ce jeudi 30 juillet. Les circonstances de la tenue de cette session extraordinaire, programmée aux lendemains de la signature d'une pétition de retrait de confiance au maire, sont mis sur le compte d'une action vengeresse contre le groupe de détracteurs du P/APC, mais ceux qui ont appelé à cette rencontre rejettent cette vision, et précisent qu'on cherche seulement à travers cette session extraordinaire à débloquer la situation au niveau de la commune, dont plusieurs services se trouvent paralysés depuis l'engagement de tractations au niveau du groupe FLN, visant bien évidemment le changement à la tête de la commune. Cependant, les élus communaux du FLN ne l'entendent pas de cette oreille. «ça passe, ou ça casse», nous ont confié certains parmi ces derniers à propos du départ du maire.