La wilaya a tranché dans le conflit qui secoue l'APC de Constantine depuis plus d'un mois, en entérinant notamment la délibération de l'assemblée générale extraordinaire qui s'est tenue le 30 juillet dernier, dont l'ordre du jour a porté sur un profond remaniement dans les postes de responsabilité. Pour rappel, les 15 élus frondeurs ont introduit un recours auprès de la tutelle administrative, visant l'annulation des décisions qui ont découlé de cette assemblée générale extraordinaire, boycottée du reste par ce groupe de contestataires, qui comprend 9 élus locaux appartenant au FLN, 5 d'obédience HMS et un autre élu transfuge du PT. Tout de suite après l'approbation de la délibération en question par le DRAG, le maire a procédé dès hier à l'installation des nouveaux délégués de secteurs, appelant ceux qui occupaient ces postes à procéder à la passation de consigne d'usage avec les nouveaux responsables. Les membres de la nouvelle équipe sont installés à la tête de six présidences et de neufs secteurs urbains. Le maire avait exhorté sa nouvelle équipe, à l'issue de la dernière assemblée générale extraordinaire, «à faire preuve de dynamisme» car, dira-t-il, «on nous attend au tournant si les choses ne tournent pas rond». Dans ce contexte, les contestataires ne semblent pas en démordre, campant sur leur position «de rejet de toutes les décisions prises lors de l'assemblée générale extraordinaire du 30 juillet dernier », comme il ressort d'un communiqué transmis hier à notre rédaction. L'option d'une action devant la chambre administrative pour annuler la délibération en question est envisagée par les 15 élus frondeurs. Dans tous les cas, ceux-ci préfèrent «geler leur participation à l'assemblée communale plutôt que de cautionner le changement en question».