Après plusieurs reports, le verdict dans l'affaire opposant 15 élus frondeurs de l'assemblée populaire communale de Constantine au maire a été finalement mis en délibéré par la chambre administrative pour le 28 du mois en cours. Pour rappel, les élus en question ont porté le dossier demandant «l'annulation de la session extraordinaire du 30 juillet dernier», dont la délibération (qui a été du reste approuvée par la tutelle administrative) a radicalement changé la composante de l'équipe aux commandes de la gestion de la cité, devant la chambre administrative près la cour de Constantine. Les frondeurs espèrent par cette action revenir à la situation antérieure à la session extraordinaire du 30 juillet. Le 28 septembre prochain, donc, est attendu avec impatience par les uns et les autres, car il va fixer, voire orienter le sort de cette crise au niveau de l'assemblée populaire communale de Constantine. Les uns, c'est-à-dire les élus frondeurs, attendent avec grand espoir une décision en leur faveur, car «l'annulation de la délibération est chose évidente», comme le revendique leur plaidoirie, en raison de l'absence du quorum requis lors de la tenue d'une session extraordinaire. Mais la partie adverse, en l'occurrence le P/APC et sa nouvelle équipe, plaide pour rejet de la plainte (infondée). L'issue de cette bataille judiciaire tient en haleine toute la classe politique locale représentée à l'assemblée communale, car c'est de l'aboutissement de cette affaire devant la justice que dépendra le rapport des équilibres au sein de la municipalité. Pour l'instant, l'APC de Constantine fonctionne avec la moitié de ses élus, assurant l'essentiel de ses charges, alors que la seconde moitié (composée de 15 élus), qui s'est liguée contre le maire, maintient sa position de boycott, en attendant de voir plus clair le 28 septembre prochain.