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Aïn Defla: L'autoroute n'a pas détrôné la "vieille" route
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 30 - 08 - 2009

Depuis bien avant le lancement effectif des travaux du tronçon de l'autoroute qui traverse la wilaya de Aïn Defla, d'un linéaire de 114 km, les réactions tant chez les usagers de la route que chez les populations établies tout le long de la RN 4 n'ont pas cessé de susciter de nombreuses controverses. Certains se sont empressés d'acquérir des terrains sur les rives de ce nouvel axe routier y voyant là une grande opportunité pour investissements prometteurs tandis que d'autres, qui ont développé des activités socio-économiques rentables tout le long de la RN 4, n'ont pas manqué d'afficher avec beaucoup d'inquiétude à l'égard de ce projet qualifié «de projet du siècle» par le responsable national des travaux publics, en l'occurrence Mr Amar Ghoul, qui de bout en bout a supervisé inlassablement, l'exécution des travaux. Plus la date de mise en service de l'autoroute approchait plus la panique chez les acteurs économiques riverains de la RN 4 grandissait. Certains d'entre eux ont même entrepris de se délocaliser surtout chez les prestataires de services, les restaurateurs et même au niveau des vendeurs de carburants. Cette crainte pour le chiffre d'affaires de ces commerces a vu un début de confirmation. Au niveau d'une station-service durant le premier mois de l'ouverture du tronçon El-Hoceïnia - Khemis Miliana, le chiffre d'affaires a diminué passant de 500.000 DA à 5.000 DA par jour. Chez certains restaurateurs qui affichaient complet durant un laps de temps en dehors de quelques clients locaux, la crise a frappé aussi à leur porte.
Cependant, la désertion de la RN 4 n'a pas duré et le trafic a repris comme avant avec ses points noirs, notamment entre Khemis Miliana et Aïn Defla, et avec le trafic, la reprise des activités des commerces et des services.
Pourquoi donc ce revirement de la part des usagers de l'autoroute qui, après quelques allers-retours à partir de Khemis Miliana vers Alger, ont tout de suite commencé à bouder le tronçon Khemis Miliana/El-Hoceïnia long de 23 km. De l'avis de nombreux automobilistes et des routiers, il pose d'énormes difficultés aux moteurs à cause des côtes à gravir. En effet, renseignement pris auprès des services spécialisés dans un sens, vers Alger les véhicules doivent affronter d'un trait sans paliers une côte de 9 km à 6 % et à partir d'El-Hoceïnia vers Khemis Miliana, une côte de 7 km à 6 %. Cette difficulté a fait que, indiquent certains chauffeurs de poids lourds, notamment les autobus qui font la navette El-Khemis/Blida, les propriétaires leur ont enjoint de ne plus emprunter ce tronçon. Aussi préfèrent-ils pour aller de Khemis Miliana à El-Hoceïnia emprunter la RN 4 en passant par le col Kandec. Certes, la côte dans les 2 sens est aussi abrupte mais le linéaire à gravir est moins long.
S'agissant du tronçon Khemis Miliana/Chlef, sur des kilomètres jusqu'au niveau de l'échangeur de Bourached, les usagers reprochent à ce tronçon son plancher bitumé qui manque d'uniformité et qui met à mal les suspensions des véhicules.
Toujours de l'avis des usagers qui boudent l'autoroute, il y a un manque de «sécurité» routière flagrant. Il ne s'agit pas là d'agressions quelconques contre les personnes, mais d'absence totale des services complémentaires. En cas de panne, il n'est pas aisé et pas facile de trouver de l'aide, une aide technique qui ne peut venir que des villes situées le long de la RN 4. Le même itinéraire doit être effectué même par les équipes de secouristes en cas d'accidents.
Un élu de la commune de Djelida nous a parlé d'un accident grave qui s'est produit sur l'autoroute. «Malgré les moyens comme on n'a pas de bretelle d'accès, nous n'avons pas pu intervenir vite et tout le monde sait que la célérité dans ce type d'intervention peut sauver des vies humaines».
«Emprunter l'autoroute dans ces conditions, comporte de gros risques», nous dit un citoyen ajoutant : «Personne ne s'arrêtera pour vous venir en aide en cas de panne ou d'accident».
Ici et là, on commence à se poser la question de savoir si la mise en service de l'autoroute, avant la mise en place des structures d'accompagnement, n'était pas prématurée. Tout comme on se demande comment l'étude préalable n'a pas tenu compte des paramètres des côtes. Tout comme on se demande si on peut y remédier et combien cela coûtera-t-il encore ?


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