Le volet de l'hygiène et assainissement public au niveau de la nouvelle ville Ali Mendjeli a fait couler beaucoup d'encre et ne manque pas de resurgir, assez souvent, au devant de l'actualité, provoquant souvent la colère des habitants. «Aujourd'hui encore la situation n'est pas reluisante. C'est pire que toute autre dégradation de l'environnement naguère vécue au niveau de cette nouvelle agglomération», estiment des habitants. Ces derniers relèvent que «le risque d'une grave dégradation de l'environnement est multiplié avec ces centaines d'habitants qui ont récemment déménagé vers leurs nouveaux quartiers à la nouvelle ville Ali Mendjeli». Les habitants inquiets devant l'amoncellement des déchets ménagers tout autour des niches d'ordures, formant au fil des jours des montagnes de sachets d'ordures, sans aucun passage des camions de ramassage depuis plus d'une semaine déjà, dénoncent ce laisser-aller et pointent d'un doigt accusateur «l'incapacité de certaines entreprises de nettoyage, qui ne disposent pas d'assez de moyens pour accomplir comme il se doit leur mission, à l'exemple de l'absence parfois totale d'agents de balayage, laissant les rues jonchées de détritus et offrant un spectacle désolant». La crainte de propagation des maladies hante les esprits des habitants, qui lancent un véritable cri de détresse aux autorités locales «pour une prise en charge sérieuse de ce problème au niveau de la nouvelle ville Ali Mendjeli». Contacté, un élu local de la municipalité d'El-Khroub, qui prend en charge la gestion de la nouvelle ville Ali Mendjeli, nous apprendra qu'une perturbation du ramassage des ordures ménagères est signalée au niveau de certains quartiers, à l'exemple de l'unité de voisinage n°7, le plus vaste au niveau de cette agglomération, où l'entreprise privée qui s'occupait de cette mission a «fait faux bond» en se retirant du terrain, prouvant son incapacité à mener sa tâche convenablement. Reste qu'il faut réagir avec célérité pour trouver une solution de rechange afin de prévenir tout risque sur la santé publique.