Malgré l'insistance des représentants syndicaux du secteur de l'Education nationale au niveau de la wilaya de Constantine auprès du chef de l'exécutif local, ce dernier est demeuré intransigeant dans ses positions, opposant un non catégorique face à la sollicitation d'audiences des partenaires sociaux. «Je n'accorderai aucune audience aux syndicats», devait-il lancer hier à un syndicaliste de la SNTE, qui avait renouvelé publiquement sa demande d'accès aux audiences devant le premier responsable de la wilaya, lors de la rencontre présidée par le wali, aux côtés du directeur de l'éducation et du président de la Fédération des parents d'élèves, qui a regroupé dans l'après-midi de lundi tous les directeurs d'établissements scolaires (CEM et lycées), ainsi que les inspecteurs du cycle primaire, les associations de parents d'élèves. Ajoutant dans ce contexte : «Vous avez un responsable du secteur habilité à tenir ce genre de contact». Le wali soulignera qu'il peut les recevoir en tant que citoyens, laissant clairement entendre qu'il ne veut pas se transformer en interlocuteur des syndicalistes en lieu et place des directeurs de l'exécutif, assurant dans ce sens qu'il veille «en bon avocat» sur le respect du dialogue et l'application de la réglementation. Cependant, l'équation posée par la surcharge de l'emploi du temps, qui a entraîné ces derniers jours une vive protesta des élèves, s'avère aujourd'hui difficile à résoudre. «Car, comme le reconnaîtront le wali et le directeur de l'éducation, le problème de la surcharge de l'emploi du temps est objectif, faut-il seulement que toutes les parties, ou tous les acteurs, unissent leurs efforts pour trouver la meilleure solution et aboutir à l'essentiel, l'amélioration des résultats scolaires en l'occurrence, chose qu'on ne peut atteindre sans la stabilité et la sérénité à travers le secteur». Dans ce cadre, le wali préconisera d'unifier la programmation des horaires d'études à travers les établissements scolaires, retenant la répartition du surplus horaire sur les après-midi du mardi, en sus de la journée du samedi. Tout en annonçant qu'il est accordé cette année 250 millions de centimes pour les cours de soutien aux élèves des classes d'examens et le maintien de «la séance continue», le wali exhortera les cadres de l'éducation à apporter leur collaboration au directeur de l'éducation, fraîchement installé dans ses fonctions.