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Entre orientalisme et occidentalisme : L'islamophobie en Europe encore et toujours…
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 24 - 10 - 2009

«Fanatisme et intolérance quand il n'est pas question de terrorisme. Voilà de quoi l'on veut affubler une religion dont les sources et les traditions les plus authentiques ont participé à l'idéal démocratique universel». Amadou Mahtar M'bow, ancien directeur général de l'Unesco
L'Islam occupe le devant de la scène et continue d'alimenter, dans les médias occidentaux tout particulièrement, de longs, intenses et interminables débats. Et l'on peut constater du reste, au fil du temps, à quel point est grande cette précipitation (pas toujours désintéressée) de certaines «plumes», ici et là, à vouloir s'octroyer et se conférer de facto des titres es-qualités et/ou de «spécialistes/experts» en la matière. C'est que, comme chacun l'aura aisément compris, le sujet est éminemment sensible et de surcroît fort porteur par ces temps troubles et de plus en plus agités. Tout comme il est loisible de relever aussi que bien des officines d'Outre-méditerranée, activant dans le domaine des médias/clochers, en ont fait indiscutablement -à la fois pour survivre et subsister- leur gagne-pain attitré. Sur ce plan précis, la recette semble d'ailleurs toute trouvée puisqu'il suffit pour cela de jouer à satiété sur les mots, les sentiments, les émotions, les symboles…; et le tour est joué et l'affaire entendue : «Se focaliser sur l'Islam, C'est le truc à la mode, qui ne coûte rien et peut faire gagner des élections. Ce qui me fait «marrer», c'est que le féminisme dont les politiques français parlaient avec goguenardise, est comme par hasard redevenu respectable quand il «défend» les musulmanes. Tout d'un coup, quel ton déférent, avec des trémolos dans la voix chez ces hommes vis à vis des droits des femmes !»(1)
Dans la foulée, nombre de revues dites - un peu pompeusement et présomptueusement- «historiques» ne doivent en fait leur maintien dans les frêles rayonnages de certains kiosques de gare ou de supérettes, en France notamment, qu'en s'adonnant justement depuis belle lurette à ce genre d'exercices frivoles pour, semble-t-il, créer «l'évènement/scoop comme ils disent et se pérenniser dans le marché de l'édition. Mais l'affaire, on le comprendra aisément, devient autrement plus sérieuse et grave lorsque, emboîtant nonchalamment le pas en s'y mettant à leur tour, certaines «plumes» se déclarant parfois du titre de «maîtres de recherche», agréés par ailleurs auprès d'organismes mandatés ayant pignon sur rue, ou s'affabulant chemin faisant d'autres titres -sémillants certes comme pour certains émargeant déjà dans l'éméritat(2)- , mais cependant ne les dispensant nullement (en persistant à faire fi de nos sensibilités les plus marquantes) de se rendre coupables d'indéniables raccourcis méthodologiques -voire carrément éthiques- pour «opacifier», «assombrir», «obscurcir»(3), déformer toujours davantage, et sans retenue déontologique aucune, la portée profonde de phénomènes sociaux, culturels et/ou cultuels dans des contextes sociologiques déterminés avec une déconcertante facilité et une non moins suspecte nonchalance.
Il ne se passe donc pratiquement pas une seule semaine, voire un seul jour, sans que des thématiques connexes de l'Islam ne soient abordées de la part de médias occidentaux et traitées à travers les mêmes grosses lunettes/girophares, les mêmes prismes déformants, les mêmes persistantes et tenaces intentions. Et ce, avec une véhémence vindicative(4) tout à la fois désolante, écœurante, consternante et déconcertante. Ainsi, est-il loisible de constater dans ce sillage que les regards sont à nouveau braqués, littéralement rivés, concentrés et focalisés -comme sans doute jamais auparavant- sur l'Islam et que celui-ci se trouve être aujourd'hui la cible tout spécialement désignée de rancœurs mal consommées, mal digérées et, qui plus est, mal évacuées.
Ces mêmes médias/lobbies (avec l'incessant vacarme paradant, les mises en scène frivoles et tous les flonflons qui leur sont désormais spécifiques ), s'ingénient à forger et construire à son propos toutes sortes d'hypothèses farfelues, de constructions mal fondées, pour ne pas dire d'affabulations parfois les plus incongrues et grotesques qui soient. Ces mêmes réseaux/chaumières, connus au demeurant pour faire «la pluie et le beau temps» lorsqu'il est question de façonnage/formatage des opinions à large échelle, probablement encore influencés ou même carrément obnubilés jusqu'à ce jour par les retombées idéologiques de la révolution iranienne (1979) et, vraisemblablement aussi, relancés/réactivés dans leur délire patent avec les évènements en date du 11 septembre 2001, parlent indistinctement et invariablement de «réveil de l'Islam», de «poussée intégristeIfondamentaliste/salafiste», de «choc des civilisations», de «péril islamique» (comme l'on parlait juste auparavant de «péril jaune», avec une modulation/tremolo enrouée dans la voix et un plissement expressif des yeux : à demi-fermés…comme si le motif suscitant l'émoi ou le désarroi était déjà matérialisé là juste en face, à moins de trois pas devant…), dans un indescriptible et franchement lassant charivari. Nawal El Saadaoui écrit dans ce sens : «Dans cette confrontation (entre l'Occident et le monde musulman), toutes les armes sont permises pour endiguer les peuples revendiquant leurs droits. On emploie en particulier l'arme de la religion (…). Toute ambiguïté dans les préceptes de l'Islam, toute erreur commise par un chef religieux, toute fausse interprétation des principes islamiques, toute mesure ou politique réactionnaire décidée par un politicien islamique apporte de l'eau au moulin des impérialistes. La propagande occidentale s'en empare et souvent s'en sert pour développer une stratégie contre les forces progressistes. Il n'y a pas si longtemps, la presse occidentale a orchestré une campagne contre la révolution iranienne, l'accusant d'être réactionnaire, d'imposer aux femmes le port du voile, le tchador, et de la priver des droits civiques qui leur avaient été accordés par le régime du Shah. On décrivait les évènements en Iran comme un changement social rétrograde, traditionaliste ou fanatique, et non comme un mouvement politique et économique étonnamment dynamique porté par tout un peuple militant. Ces manœuvres contre-révolutionnaires sont caractérisées par leur diversité et leur subtilité : prétendant saisir toute la complexité de la situation, elles montent les différents courants les uns contre les autres»(5).
Par une heureuse et louable coïncidence, un colloque vient d'avoir lieu récemment à la Bibliothèque Nationale du Hamma à Alger sur le thème suivant : «les voyageurs arabes et musulmans: la découverte de soi et de l'autre». Dans son discours d'inauguration dudit colloque, le Président de la République n'avait pas manqué de souligner le poids décidément persistant et tenace des préjugés dans le regard de l'Occident sur le monde arabo-musulman et relève subséquemment «un reniement, une ingratitude et un mépris poussés à la limite de la mystification et de l'usurpation en attribuant à des savants européens des ouvrages arabo-musulmans traduits en médecine, en astronomie, en trigonométrie et autres…»(6) . C'est dire ici toute l'importance du patient et éminent travail de rectification et de filtration qui incombe aux chercheurs issus du monde arabo-musulman aux fins de remettre les choses à leur juste place et, parallèlement, atténuer les effets de ces thèses «fomentées/orientées», jusque y compris dans nos propres espaces culturels ciblés, comme on le sait, par un déversement nourri d'impacts en tous genres en provenance des médias sus-cités.
Revenons à l'ambiance électrique et constamment suchauffée, et comme telle invariablement entretenue depuis des décades dans le vieux continent, en France tout particulièrement où on peut les voir comme des rabatteurs excités et quasiment délirants/délurés et où ils sont maintenant archi-connus pour passer le plus gros de leur temps à allumer en non stop- des «feux de bivouac» (de la controverse) tous azimuts en clopinant d'un sujet/thème à un autre (le voile, le hijab, la burqa, le tchador, le burkini…). Le tout dans un tonitruant tohu-bohu et un tumulte quasi-permanents en abusant, chemin faisant, de déclarations haineuses et de métaphores/comparaisons «bêtes et méchantes» qui, en vérité, ne font que révéler chaque fois un peu plus, et au grand jour, l'amère décrépitude morale et désolante fixation de leurs tristes auteurs, gorgés de fiel et d'acariâtre rancune.
Dans cette atmosphère passablement surexcitée, toujours exagérée et un peu fofolle même, la supercherie semble poussée à son comble lorsque des émissions, dont certaines connues sur la place pour être prétendument littéraires (telle celle intitulée «culture et dépendances» sur la chaîne FR3), sont de la partie ou de la mêlée, et s'adonnent sans retenue à de périlleux exercices polémiques en reprenant à leur compte (ou, à défaut, en s'en faisant directement l'écho) des déclarations/maugréations intempestives et emballées. Des émissions, redisons-le donc, en principe de facture «littéraire», mais qui, curieusement, tournent rapidement au vinaigre et au simple commérage de bistrot quand il est y est justement question de l'Islam. Et c'est là où l'on peut voir à quel point les commentaires, se voulant en apparence neutres et quelque peu détachés, s'inscrivent en fait dans une véritable et continuelle guerre d'usure menée ostentatoirement par ceux qui s'imaginent certainement être dans la peau de «nouveaux templiers», médiatiquement parlant en s'adonnant comme ils le font à de sordides imprécations et maladives commisérations contre l'Islam et ses valeurs fondamentales. Ainsi, au cours d'une émission de ce genre, l'animateur reprenant les propos d'un autre locuteur ne s'est pas privé de s'étonner que le cri du muezzin ( nous avons choisi de ne pas reprendre la formulation/blasphème telle qu'égrénée/libellée de vive voix par ses soins, tout simplement par respect envers notre foi profonde) puisse retentir cinq fois par jour. Ce faisant, et curieusement, cet animateur se préoccupait-il pour autant de savoir (dans le moment même où il s'étonnait de ce que le nom d'Allah (Le Très Haut) soit prononcé cinq fois par jour) quels effets ont produit jadis dans nos pays alors colonisés et produisent encore aujourd'hui les sonneries de cloche aux Comores, en Nouvelle Calédonie ou dans l'île de la Réunion? Bien sûr que non! Signalons tout de même, au passage, que tout récemment dans la commune de Férin (France), après un vote municipal, un couple de retraités qui ne supportait plus les décibels de l'angélus de la localité où il résidait a vu sa requête déboutée. Et sitôt le jugement prononcé, dit-on, la sonnerie de ladite cloche reprit encore de plus belle. Pourquoi donc, cela n'a-t-il pas suscité ni provoqué chez l'animateur sus-cité la même réaction épidermique d'étonnement ou d'émoi effarouché?
En accueillant par ailleurs, lors d'un autre rendez-vous hebdomadaire, un auteur connu au demeurant pour ses parti-pris tranchés et badigeonnés de formules versatiles, en vue de présenter son livre intitulé «la croix de l'Occident: par ce signe, tu vaincras» (sic), Ed. Fayard, le ton était vite donné et permettait ainsi de se faire une idée assez claire de l'état d'esprit qui présidait à ces «débats», formatés comme qui dirait à l'avance: «Faire entrer la Turquie dans l'Europe…la politique étrangère de l'Europe ne peut plus exister». Cf. «Cultures et dépendances» in TV5, 8 février 2005. Dans une autre émission (TV5, 10/12/2005), l'animateur empourpré lancera à une autre invitée, Khadidja Mohsen Finan : «L'Islam à votre avis, il pourra s'intégrer à la république ?».
-Sans commentaires !!!
Voyons maintenant un autre spécimen d'émissions pré-formatées: «Envoyé spécial» (diffusé sur TV5, le 17 septembre 2005) où dans un reportage consacré aux Khalouas (écoles coraniques) au Tchad diffusé sur TV5, le commentateur a donné libre cours à des insinuations infondées, absurdes, et, parallèlement, à des préjugés et/ou présupposés inadmissibles de la part d'un journaliste professionnel pourtant astreint au devoir d'objectivité et d'impartialité. Nous avons choisi de prélever ci-après quelques «commentaires» pour rendre mieux compte de l'état d'esprit «entourant» et «encadrant» de telles émissions:
- «Sur cette terre chrétienne ou animiste, les mosquées ont poussé partout…».
- «…un bastion chrétien…». (sic)
- «…des dizaines d'enfants apprennent le Coran, des hommes en djellaba surveillent… Que deviendront-ils dans dix ou quinze ans ? Des enfants tranquilles ou des soldats de Dieu ?…» !!!
- «…sous un arbre, des grappes d'écoliers ; nous approchons…».
- «…le marabout s'éclipse pour la prière…»(!!!)
- «...Certains ont le regard illumin酻. (!!!)
- «…Ce que Ibrahim décrit ressemble beaucoup plus à une prison qu'à une école…» (!!!)
- «…D'où vient l'argent ? D'Arabie Saoudite…C'est une manière d'occuper le terrain…»
- «Les silhouettes noires (les femmes voilées, SPN) se multiplient…».
Parlant ensuite d'une femme militant dans une association, le commentaire souligne :
- «Elle est chrétienne dans un pays dominé par les Musulmans…». (Re-sic). Etc. Etc.
Le tout commenté et «édulcoré» avec une excitation feinte dans la voix, dénotant explicitement non seulement le parti pris adopté, de façon flagrante et comme par avance, en pareille circonstance; mais aussi le choix délibéré d'interpeller continuellement les ressorts affectifs en persistant à jouer sur les cordes sensibles en vue s'adjuger ainsi le consentement et l'alignement inconditionnels de téléspectateurs potentiels de l'émission considérée.
Nul besoin d'être expert en technique d'analyse de contenu pour saisir à quel point il est facile d'imaginer les effets d'un tel traitement biaisé de l'information et d'une telle façon de présenter les choses, par le truchement de sournois amalgames, sur les représentations pouvant être induites en direction d'un public donné. Public qui, par conditionnement et endoctrinement juxtaposés, en vient souvent à prendre pour argent comptant de tels commentaires entonnés, comme constaté précédemment, à l'emporte-pièce et surtout idéologiquement poinçonnés et «marqués» d'un sceau déterminé.
A suivre
* Faculté des Sciences Sociales
Université d'Oran
Notes:
1.-Cf. http://blog.mondediplo.net/2009-09-17-Islamophobie-savante-islamophobie-politique.
20 sept. 2009
2.- Nous renvoyons à la lecture d'un article paru dans le Figaro littéraire du 9 décembre 2004 et intitulé : ‘'Turquie: désenclaver l'Islam'' où déjà, le simple titre renseigne éloquemment sur le parti-pris facilement identifiable de l'auteur. En en faisant ouvertement le déballage tout autant que l'étalage dans un domaine que, de toute évidence, il aborde tout en restant lourdement chargé et lesté de préjugés. En témoignent des allusions à peine voilées, du genre: «On peut se demander si le militantisme musulman n'interprèterait pas l'entrée de la Turquie dans l'Europe comme une victoire de l'Islam ». No comment !
Certes, il ne fait aucun doute qu'il ne s'agit là en fait que de simples ‘'billets'' paraissant dans des magazines dont le souci principal, c'est connu, est d'assurer les ventes. Mais il n'en demeure pas moins qu'ils comportent des positions affichées, à l'endroit de l'Islam en particulier, comme telles. S'adressant de surcroît à un lectorat relativement vaste, l'on imagine facilement le ‘'travail'' que peuvent produire, en sourdine et sur la longue durée, de telles positions sur les opinions des uns et des autres.
3.- Invité un jour sur les plateaux de TV5 pour présenter son nouvel ouvrage ‘'Portrait du décolonisé'' (en prolongement d'un autre publié auparavant et intitulé ‘'Portrait du colonisé''), l'auteur, A. Memmi, parlera des ‘'enturbannés'' avec un mépris évident et non dissimulé. S'adonnant ensuite à une bien curieuse gymnastique ‘'démonstrative'', il affirmera «défendre Israël (…) tout en revendiquant l'amitié des pays arabes» ??? Comme si les ‘'enturbannés'', comme il ose le dire, n'étaient pas qualifiés pour avoir des points de vue propres, en tout cas différents de ceux du genre à susciter son adhésion ou éventuelle approbation. Et ça se dit subséquemment capable de faire preuve d'objectivité, de hauteur de vue et de rigueur scientifique alors que, on le voit et constate, l'arrière-fond idéologique perceptible en l'espèce est éminemment éloquent sur la ‘'charge'' rancunière et revancharde, le niveau d'amertume et de bile portés en la circonstance sous la casquette/kippa de l'auteur de tels propos.
Les enturbannés - n'en déplaise à tous leurs détracteurs de tous bords et de tous acabits-, sont les riches insignes et fiers emblèmes de notre identité culturelle et de notre inaliénable foi. Ceux qui l'ont porté (le turban) et/ou le portent encore, fièrement et gaillardement, connaissent comme par instinct les mouvements experts et prestement diligentés d'arabesques raffinées, tels que minutieusement requis pour sa mise en forme dans le contexte social y afférent. Le tout avec une touche d'inégalable et remarquable virtuosité et, parallèlement, une gestuelle précieusement codifiée. Gestes patiemment coordonnés et délicatement ordonnés pour aboutir - en définitive- par un enchaînement minutieux et un déroulement prescrit , dûment établi, à une construction esthétique finement élaborée. Toujours originale, toujours avenante et, au demeurant, même chichement élégante. Et «kcontra ala el'hussâd'», comme le dit un dicton populaire, bien de chez nous…
4.- A. Gresh, journaliste du Monde diplomatique, réagissant à la parution d'un numéro hors-série de la revue Cités publié en 2004 (732 pages) où l'on peut voir sur la couverture une caricature montrant, dos-à-dos, Marianne et un ‘'musulman'' barbu, naturellement avec le regard ‘'visiblemenr'' agité et tenant un livre serré contre sa poitrine, écrit : Non, il ne s'agit pas d'une gravure antisémite publiée dans la presse d'extrême droite des années 1930. L'homme au nez crochu, au regard torve, n'a pas la Torah dans la main, mais le Coran. Il est musulman et tourne le dos à la République. Qu'une revue puisse mettre une telle illustration en « une », que des libraires l'affichent, en dit long sur le climat actuel en France.
Pourtant, cette couverture de la revue Cités (1), publiée sous la direction d'Yves Charles Zarka (lequel déclare dans l'introduction de cette publication, SPN) : «Pour le dire sans détour, il se joue actuellement en France une phase centrale de la rencontre conflictuelle plus générale, entre l'Occident et l'islam, dont il faudrait être d'un aveuglement total, d'une mauvaise foi radicale, à moins que ce ne soit
d'une naïveté déconcertante, pour ne pas le reconnaître… Face à l'esprit de conquête, il faut développer l'esprit de résistance…». Cf. www.islamlaicite.org/article217.html
5.- Cf. La face cachée d'Eve (les femmes dans le monde arabe, Paris 1982.
6.-. Cf. El Moudjahid, 23février 2005, p.8.
Le Chef de l'Etat y mettra aussi en exergue «que les voyageurs musulmans ont joué un grand rôle dans la découverte de l'autre et l'ouverture d'un dialogue avec lui tout en promouvant les instruments de l'attitude qu'ils devaient avoir à son égard ainsi que le langage d'entente avec lui…». Cf. Le Quotidien d'Oran, 22 février 2005, p.5


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