En parallèle aux travaux de réhabilitation engagés au niveau d'une dizaine de marchés couverts, d'importantes dispositions viennent d'être prises par la division des affaires économiques (DAE) de l'APC d'Oran pour inciter les marchands à rejoindre leurs stands et libérer les espaces publics occupés illicitement. Selon des sources proches de la division, le dernier recensement a révélé que plus d'une centaine de box situés à l'intérieur des marchés couverts sont abandonnés par les marchands qui préfèrent plutôt les trottoirs et les placettes pour étaler leurs marchandises. Nos interlocuteurs signalent que les marchés de Sidi El-Houari, Eckmühl, haï Derb, Petit Lac, haï Oussama, etc. sont pratiquement boudés par les marchands qui ont opté pour les trottoirs et les places mitoyennes qu'il ont fini par transformer en marché à ciel ouvert. Généralement, soulignent nos interlocuteurs, ces marchands argumentent leur choix par la concurrence déloyale des ambulants, qui en plus ne payent aucune taxe, soutiennent-ils. A l'issue du recensement opéré au niveau des marchés de la ville, nos sources indiquent que dans une première étape, des mises en demeure seront adressées dans les tout prochains jours à des marchands répartis entre une dizaine de marchés couverts inexploités. «Sur la trentaine de marchés couverts que compte la commune, une dizaine ont été abandonnés par les marchands qui préfèrent rejoindre les marchands ambulants illicites sur la voie publique, généralement sur les artères mitoyennes aux marchés. Tous les marchands qui ont abandonné leurs stands seront mis en demeure de rejoindre leurs stands dans un délai n'excédant pas les huit jours», assure la même source qui affirme que la DAE procédera à l'annulation des contrats de location à tous les récalcitrants. Il est à souligner qu'avant d'adresser ces mises en demeure et dans le cadre des dispositions visant la réorganisation des marchés couverts de la ville, tous les secteurs urbains avaient été instruits pour procéder au recensement des marchands bénéficiaires de stands à l'intérieur des infrastructures commerciales en question, mais qui préfèrent étaler leurs marchandises à l'extérieur. Ce recensement devrait permettre, dans une première étape, aux services concernés, d'adresser des mises en demeure aux commerçants contrevenants, les sommant de rejoindre leurs étals. Dans une seconde étape, les mêmes services pourraient recenser les marchands illicites qui squattent les espaces publics aux abords immédiats des marchés.