Une décharge publique à moitié clôturée d'un grillage en zimerman. A l'intérieur, des ordures ménagères entassées pêle-mêle, n'obéissant à aucun ordre, et au centre desquelles fraternisent côte à côte des oiseaux semblables à des chiens errants à la recherche d'une problématique nourriture et des humains qui s'affairent à sélectionner du plastique à des fins commerciales. Et, au milieu de tout ce décor repoussant, brûle un feu qui dégage une fumée suffocante qui va droit se rabattre sur la ville, tel est le topo qui s'offre au visiteur qui empreinte le chemin vicinal reliant la route nationale N°6 au centre de la TDA. «Cette décharge publique est mal gérée et affecte sérieusement l'environnement des citoyens déjà fragilisé par le phénomène de l'ensablement, devait nous dire un membre d'une association écologique qui était en notre compagnie» avant de renchérir : «notre association a fait des propositions allant dans le sens de protéger la décharge en question, en dressant un remblai de sable tout autour surmonté d'une clôture en zimerman pour mieux contenir tous les déchets et empêcher par là même la libération des sachets en plastique qui infestent les lieux». Il est vrai qu'à l'intérieur de cette catégorie, implantée dans un site constamment balayé par les vents dominants, l'anarchie est à son comble. Les ordures sont déposées n'importe comment. Faute d'une gestion rationnelle des espaces intérieurs, les camions qui assurent le transport des déchets trouvent des difficultés pour se frayer un chemin de passage. A défaut, ils déposent leur chargement à l'extérieur.