Si, d'une manière globale, l'extension de la ville dans son côté nord, avec la nouvelle agglomération de Sidi Djillali, continue de présenter son lot d'aléas et d'insuffisances, le quartier limitrophe qu'est l'ex-Gambetta, connu par Larbi M'hidi, devrait connaître une troisième vie. C'est l'enseignement supérieur à travers ses différents sites qui est à l'origine de cette mue. Déjà dans les années 1980, l'implantation du premier centre universitaire avec la venue des premiers effectifs d'étudiants, puis l'implantation des trois résidences universitaires Ibn Rochd, Beddad Ahmed et El-Khawarizmi ont créé une ambiance toute nouvelle et ont nettement permis d'atténuer l'isolement de ce quartier. Aujourd'hui, avec l'achèvement en cours du campus universitaire, qui est géographiquement implanté derrière le dit quartier populaire dans son prolongement au nord, les objectifs en population universitaire avoisinent les 15.000 étudiants pour l'heure. C'est dire que de nombreuses habitudes quotidiennes seront bouleversées avec l'avènement de ce gros projet structurant. L'ex-Gambetta et ses alentours voulaient bénéficier des efforts du développement, surtout après une marginalisation de ce populeux quartier. Ce sentiment d'isolement s'était accru. Pourtant, le site en question dispose d'une jeunesse ambitieuse. D'ailleurs, c'est l'un des rares quartiers qui possède un club de football compétitif mais qui attend depuis plusieurs années l'achèvement de son petit stade et surtout son homologation, étant donné qu'à ce jour les seniors et les petites catégories sont d'authentiques SDF. En d'autres termes, ils évoluent toujours loin de leur base. Pourtant, des promesses avaient été faites aux dirigeants de l'association en question.