Interrogé sur l'évaluation des revenus au titre de l'impôt sur la fortune, le DG des Impôts rectifie que «ce n'est pas un impôt sur la fortune mais un impôt sur le patrimoine, il ne touche pas certains biens immobiliers, et son recouvrement est très faible, très minime.» Abderrahmane Raouya avoue que «ça reste un problème pour plusieurs raisons entre autres l'absence de cadastre, de titres, de normes exactes...». Il faudrait, suggère-t-il, «le reprendre d'une autre manière plus réaliste.» Imposer les commissions dans les gros marchés, comme cela se fait dans les économies modernes pour atténuer des pratiques de corruption, est aux yeux du DG des Impôts «une chose impossible, c'est illégal, des pays l'ont fait mais aujourd'hui aucun pays ne le fait.»