Ces derniers jours, les automobilistes empruntant le quatrième boulevard périphérique (Canastel-Misserghine) sont à chaque fois victimes de crevaisons, causées par des objets contondants, notamment de gros clous, que des énergumènes larguent en pleine chaussée. Mercredi dernier, aux premières heures de la matinée, pas moins d'une dizaine de véhicules ont en fait les frais dont plusieurs ont eu les quatre roues crevées, ce qui a engendré un énorme bouchon au niveau de la bretelle qui mène vers Haï Sabah et Sidi Maârouf. Avec tous les désagréments causés aux automobilistes et aux usagers en général, cette nouvelle forme de délinquance semble prendre des proportions inquiétantes quand chacun sait que cela est fait exprès durant la nuit pour dresser des traquenards aux citoyens de passage. Et la dernière trouvaille est de lancer à partir d'un talus qui longe cette voie de circulation rapide des pneus dans le but d'immobiliser les véhicules, qu'importe ce qui peut advenir de ses occupants. En plus des braquages suivis de vol de véhicules, les citoyens se sentent, de plus en plus, en insécurité une fois en dehors d'Oran. De nombreux taxieurs clandestins se sont vu subtiliser, avec violence, leurs véhicules. Autre manifestation, toujours à propos de ce phénomène, a trait à ce nouveau genre qui consiste à monter à l'arrière des camions en marche pour voler ce qui peut l'être comme c'est le cas sur la route du port, à tel point que de nombreux transporteurs louent les services d'»agents de sécurité» embarqués juste pour assurer le trajet du port jusqu'au rond-point de la Cité Djamel. Au niveau de cet emplacement, les transporteurs qui viennent passer la nuit également font les frais des agissements de groupes de délinquants.