B. Zahir (24 ans), C. Djamel (26 ans), D. Adel (24 ans) et S. Nafaa (25 ans), tous mineurs aux moments des faits, ont été inculpés pour association de malfaiteurs, vol qualifié, menace et agression, escalade et destruction des biens d'autrui, et non dénonciation. Lors du précédent jugement, en novembre 2004, trois des accusés B. Zahir, C. Djamel et D. Adel, ont été condamnés à 7 ans de prison chacun. Le quatrième accusé, S. Nafaa, a bénéficié d'une relaxe. Non satisfait du verdict, le ministère public a introduit un appel. Hier en début de matinée, le tribunal criminel de Constantine a eu donc à rejuger cette affaire dont les faits remontent, selon l'arrêt de renvoi, au 16 novembre 2004. Ce jour là, selon le document, les mis en cause ont cambriolé une maison après en avoir escaladé le mur d'enceinte qui se trouve à la cité Zouaghi à Aïn El-Bey, sur les hauteurs de la ville. Ils ont agressé et neutralisé le fils du propriétaire qui se trouvait à ce moment là, seul à l'intérieur de la maison. Alerté par le fils, le père a déposé plainte, le lendemain, auprès de la brigade de gendarmerie nationale. Les quatre mis en cause seront arrêtés quelque temps après. Lors de l'instruction, trois des accusés, B. Zahir, C. Djamel, et D. Adel, ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. Par contre S. Nafaa, a nié les accusations portées à son encontre, déclaré avoir été de leur intention de commettre le vol, mais lui n'a pas participé au cambriolage. Et c'est en tant que témoin qu'il a été convoqué, hier, au tribunal. Lors de son réquisitoire, le procureur général a requis 10 ans de prison ferme pour les trois accusés, et deux ans de prison pour S. Nafaa, assorti d'une amende de 2 millions de centimes pour ce dernier. La défense plaidera les circonstances atténuantes pour ses mandants, compte tenu de l'âge des accusés au moment des faits, et surtout que ces derniers n'ont aucun antécédent judiciaire, et demandent le maintien du premier jugement. Après les délibérations le juge confirme le premier verdict à savoir, 7 ans de prison pour les trois accusés et la relaxe pour le quatrième.