Les adjoints de l'Education, en grève depuis déjà 9 jours, observeront aujourd'hui, des sit-in devant les directions de l'Education des wilayas. Le représentant de la coordination nationale des adjoints de l'Education, affiliée à la SNTE, M. Fertaki, contacté hier, nous dira que le débrayage dans lequel ils se sont engagés depuis le 21 février, connaît, selon lui, un taux de suivi «important» et diffère d'une wilaya à une autre. Selon le même syndicaliste le taux de suivi est de 100% à Adrar, 96% à Béjaïa, 70% à Constantine et 96%à Sétif. Le taux le plus faible, ajoute notre interlocuteur, a été enregistré à Djelfa (20%). M. Ferkati signale que des grévistes ont été menacés de suspension, notamment à Chlef. Les adjoints de l'Education, selon le syndicaliste, prévoient, pour le mardi 9 mars prochain, un sit-in national devant le ministère de l'Education nationale, à Alger. Dans leur plateforme, les adjoints de l'Education (surveillants,) réclament le droit à une promotion au poste de conseiller de l'Education, demandent l'application des accords conclus avec le ministère, il y a une année et portant sur 11 articles liés à la définition de la fonction de l'adjoint de l'Education. La troisième revendication consiste en le classement des adjoints de l'Education à la catégorie 10. Les adjoints de l'Education rejettent le nouveau statut 358-2008 qui les prive de promotion après 10 ans d'exercice et qui exige des prétendants au dit poste, un diplôme universitaire. Le statut déclasse, également, les adjoints de l'Education à la catégorie 7, est-il ajouté.