Le conseil de wilaya de Aïn-Témouchent du CNAPEST a observé, ce lundi 26 avril, deux heures de protestations et de contestations, à partir de 10 heures du matin, en réponse aux dernières mesures prises par l'administration, qui visent une ponction de 9+5 jours sur leur salaire. Ces journées sont le cumul de celles non travaillés durant les périodes de grèves successives observées par ce mouvement pendant l'année scolaire 2009-2010. Selon le porte-parole de CNAPEST qui a remis un communiqué à notre bureau pendant le sit-in devant le siège de l'éducation, les dernières sanctions constituent une atteinte à la loi 90/02. Pis encore, au lieu que l'administration discute avec le CNAPEST, elle est allée adresser des avertissements verbaux directement aux professeurs contestataires et les a empêchés de tenir des réunions au niveau des établissements. L'exemple du lycée d'El-Maleh a été cité comme exemple. Les atteintes de l'administration ne se sont pas limitées à ce niveau, mais se sont élargies pour englober la circulaire ministérielle du 25/11/1998 qui stipule que les ponctions doivent être réparties, sans pour autant dépasser trois jours par ponction, et ceci en tenant compte de plusieurs paramètres et facteurs au moment de l'application de telles sanctions. Selon M. Kadri Youcef, le coordinateur de wilaya du CNAPEST, les professeurs visés sont au nombre de 588 sur un total de plus de 680. Rencontré sur les lieux, un responsable de l'UGTA a évité de ce prononcer sur le sit-in du CNAPEST mais a estimé que chaque syndicat est libre de ses actes et doit assumer les conséquences générées. Selon ce dernier, l'éducation a été divisée en plusieurs syndicats et ce qui se passe est le résultat de cette division. Enfin, le communiqué dénonce sans réserve toutes ces atteintes et demande à l'administration de respecter le droit syndical et de retourner vers les structures légales appelées à dialoguer et trouver l'issue et les moyens pour un dénouement heureux de la situation.