« Une rue, boueuse par temps de pluie et très poussiéreuse par temps sec du fait qu'elle n'a jamais été macadamisée et qui traverse tout notre lotissement, fait du quotidien de nos familles un véritable calvaire et cela dure depuis plus de six ans». C'est ce que commencera par nous dire M. Ahmed Magani, un des habitants de ce lotissement Khelil-Chorfi situé en contrebas de la route du 15 Décembre à la sortie ouest de la ville de Médéa. Un lotissement situé exactement entre l'agence de voitures et l'école des enfants inadaptés. Un lotissement qui compte aujourd'hui plus d'une vingtaine de familles selon la pétition signée qui a été remise, lundi dernier, à notre journal. A ce propos, M.Ahmed Magani, le porte-parole de l'association de quartier, nous dira: «Nous y avions construit nos maisons que nous avons commencé à habiter à la fin de l'année 2004. Nous avions alors cotisé pour l'installation de l'électricité et du gaz, ce que nous pensions tout à fait logique. Mais il restait la viabilisation de notre lotissement et notamment cette principale rue qui le traverse. Nous avons à maintes reprises attiré l'attention des autorités concernées et notamment le service des travaux publics de la commune de Médéa dont des membres avaient été amenés, à trois reprises et par nos propres moyens, sur les lieux pour constater de visu les désagréments que nos familles vivaient et vivent malheureusement toujours. Des promesses fermes pour la prise en charge de nos doléances nous furent données à l'issue de chacune de ces trois visites. Des promesses qui, force est de le constater aujourd'hui, sont restées vaines car tout simplement données en l'air». Et M.Ahmed Magani d'ajouter: «Cette rue principale, que nous devons obligatoirement emprunter chaque jour que Dieu fait, que ce soit à pied ou en voiture, se trouve être une pente et une côte à la fois (c'est selon, le lotissement se trouvant sur un terrain accidenté), nous crée des désagréments énormes avec cette boue et cette poussière suffocante qui font désormais partie du décor de l'intérieur de nos habitations». Avant de conclure: «Connaissant la célérité avec laquelle les préoccupations des citoyens de la wilaya de Médéa sont prises en considération par M. le wali, nous en appelons à lui aujourd'hui pour nous venir en aide et mettre fin à notre calvaire qui est celui de toutes nos familles. Un calvaire qui n'a que trop duré».