La chambre régionale des traducteurs de l'Est réunira, aujourd'hui mercredi à Constantine, ses 104 adhérents implantés dans toutes les wilayas de l'Est et du Sud-est pour une journée d'étude qui se déroulera à la salle Ichbilia, près de la gare routière ouest, sous la présidence du président de la chambre nationale des traducteurs-interprêtes. Les organisateurs ont annoncé que la cérémonie d'ouverture, prévue à 9 h du matin, se fera en présence des autorités locales. La journée d'étude sera rehaussée par la participation d'un représentant du ministre de la Justice et garde des Sceaux, des présidents des chambres régionales de la profession des régions Centre et Ouest, des représentants de la cour de Constantine, de l'Ordre des avocats et d'universitaires. Selon maître Aloui Khémissa, présidente de la chambre régionale de l'Est, ce conclave est destiné à vulgariser la profession du traducteur-interprète assermenté, à la lumière du nouveau code de procédure civile, notamment les dispositions de l'article 8 relatif à la traduction des documents de justice du français vers l'arabe. «Ces nouvelles dispositions sont essentielles pour notre profession, dit-elle, car il ne faut pas oublier que l'article 8 impose la traduction en arabe de tout document délivré en langue française par l'administration, et ce afin d'aider le juge dans son travail. Aussi, au cours de cette journée d'étude, nous allons mettre l'accent sur le rôle important du traducteur-interprête assermenté en tant qu'auxiliaire de la justice et insister sur la qualité de la traduction». La responsable de la chambre régionale de l'Est a estimé, en outre, que la profession de traducteur-interprête assermenté, qui vient d'être réglementée par la loi, gagnerait beaucoup à être connue par les différents secteurs administratifs et économiques ainsi que par le grand public en général. «Notre profession, ajoute Me Aloui, ne connaît pas, aujourd'hui, heureusement de problèmes particuliers, à part le fait que nous voulons expliquer au citoyen le rôle et la mission du traducteur-intérprête officiel en lui faisant comprendre, notamment, que tout document délivré par cet auxiliaire de la justice revêt un caractère officiel».