Considérée à juste titre comme région phare du tourisme dans la wilaya d' El-Tarf, la ville d'El-Kala demeure aussi le passage obligé vers la Tunisie via les postes frontaliers d'El Ayoun et Oum Théboul. La ville d'El-Kala reste aussi le point de chute d'un nombre considérable d'estivants qui viennent des quatre coins du pays pour y passer quelques jours de vacances. Ainsi, cette commune côtière assume tant bien que mal son image devenue presque un fardeau pour ceux qui en assument une quelconque responsabilité. En effet, la situation devient déplorable au regard des désagréments ou autres traces, et, de ce fait, on est loin d'apaiser les esprits de ceux qui ont pris l'habitude d'y séjourner ou de ceux qui viennent passer leurs vacances pour la première fois. Et si du côté de l'A.P.C, on a fait avec les moyens du bord pour préparer au mieux la saison estivale, le plus gros revient à la commission de wilaya à qu'il incombe de concocter le nécessaire afin de rendre le séjour ou le passage des uns et des autres, des plus acceptables. Mais la réalité du terrain est là et nombre on ne peut mieux d'éternels problèmes qui surgissent. D'abord, il y a lieu de signaler les capacités d'accueil à travers les hôtels qui restent largement dépassés tout autant que les appartements loués aux estivants par des particuliers à des prix exorbitants. Ceci, en plus des prix des fruits, légumes, boissons et même la restauration affiche ses menus à un barème plus élevé que pendant les autres saisons de l'année. De quoi décourager évidemment plus d'une bourse et loin surtout de faire dans le tourisme de masse. Aujourd'hui, il n'est pas permis à n'importe qui de passer des vacances dans la ville du Corail, il faut beaucoup d'argent. A cela s'ajoutent les fréquentes coupures de courant sans oublier une tension persistante sur le pain que les sept boulangeries n'arrivent pas à en satisfaire la demande. Du coup, certains estivants se rabattent sur les pâtes mais le pain reste indispensable. Le transport aussi n'est pas en reste, particulièrement entre Annaba et El-Kala où l'on constate facilement que les bus comme les taxis sont largement dépassés par le flux des voyageurs. Enfin, à El-Kala, l'éclairage public dans certains quartiers fait défaut. Aussi, les services concernés peinent à ramasser les ordures ménagères dont le volume double également en cette période estivale que d'aucuns souhaitent s'améliorer en tout point de vue à l'avenir.