Le bilan des activités de la DCP de Guelma pour le mois de juillet 2010 fait ressortir 2163 interventions des brigades de contrôle qui ont relevé 148 infractions dressées 135 procès-verbaux et ayant opéré une saisie de 2,5 tonnes de denrées alimentaires non conformes d'une valeur de 39.000 DA avec 28 actes de fermetures administratives. Le délit de défaut de facturation pour le mois précédant le mois de jeûne concerne un chiffre d'affaires de 40 millions de dinars, et ceci reste édifiant que des margoulins sont toujours tentés de faire dans le lit de l'évasion et la fraude fiscale où le rôle complémentaire de l'administration des impôts s'impose à prendre le relais à travers ces recoupements présomptifs. Ces constatations ne sont qu'un prélude pour un mois de ramadhan qui ressemble aux précédents avec un fond de toile qui s'agite autour du laitier, du boulanger, du légumier, du boucher et autres opérateurs qui aiguisent leurs pointes spéculatives pour saigner un consommateur très perdu dans des méandres séparant son pouvoir d'achat des étals, pour s'inquiéter à s'initier à la culture de consommation revendicative et rationnelle. Selon la DCP de Guelma, un programme spécial ramadhan a été élaboré et mis en œuvre en vue d'assurer un contrôle constant du marché local qui permet de garantir et préserver la santé de la sécurité des citoyens. Ainsi, pendant tout le mois de carême, 16 brigades marqueront leur présence active sur le terrain dans des actions de contrôle des pratiques commerciales et de répression des fraudes. Lesdites brigades seront soutenues dans leurs missions quotidiennes de jour comme de nuit par des éléments des services de sécurité, de la santé, de la métrologie et de l'inspection vétérinaire, veillant à l'hygiène, la qualité, la péremption, l'origine, la conformité ou toutes entorses à la réglementation qui régit les pratiques commerciales. Un numéro vert a été placardé à l'adresse des citoyens pour soulever leurs préoccupations et la radio locale diffusera toutes les 48 heures une mercuriale mise au point par un observatoire installé au siège de la DCP qui collecte les données et fait office aussi de cellule d'écoute dans la relance de la lutte contre les sentiers de l'informel, la voracité des spéculateurs et les pratiques illicites agressives. L'association de protection du consommateur «Santé plus» contribue dans le dispositif à travers ses actions de proximité dans la prise en charge de la prévention contre le risque alimentaire ou les recommandations vulgarisant l'aspect comportemental de l'individu en face de ses achats et son réflexe à se rationaliser pour se fondre dans une culture de sa consommation.