Avec l'augmentation du parc automobile, le problème de stationnement s'aggrave de plus en plus dans la capitale des Zianides. En ce mois de ramadhan, Tlemcen souffre d'un problème de stationnement, notamment dans le centre-ville et ses périphéries qui se sont transformées en véritables foyers résidentiels et d'affaires, à forte densité urbaine. A la Médina de Tlemcen et ses quartiers périphériques s'organisent commerces et artisanats en se répartissant autour de la grande mosquée El-Méchouar, de Bab-Zir, Bab El-Hadid et R'Hiba. Ces zones se caractérisent par une activité commerciale très dense. Mais face à l'absence, voire à la capacité limitée des parkings, trouver une place de stationnement est un véritable casse-tête pour les automobilistes. Pour dénicher un petit espace, les automobilistes sont obligés de sillonner différents endroits de la ville qui «suffoque» en ces journées de carême. «Cette situation problématique est le résultat d'une vision ambiguë des gestionnaires de la ville de Tlemcen qui ignorent la création de parkings et le problème de stationnement», nous dit un automobiliste. Malgré un effort considérable en matière de développement et revalorisation de l'espace public (revêtement de rues, impasses, installations de bancs et lampadaires, restauration d'édifices historiques, embellissement et aménagement urbain) ainsi que la multiplication des services et équipements des proximité (sécurisation des lieux, aires de jeux, dégagement) dans la ville de Tlemcen, le problème de stationnement dans la ville se pose avec acuité. Celui-ci est occulté par les autorités locales. Pourtant, en 2011, Tlemcen abritera un grand évènement culturel: «Tlemcen, capitale de la Culture islamique». L'amélioration de la gestion de ce secteur s'impose. La balle est dans le camp des élus: «La création de parkings dans les lieux qui en sont dépourvus est parmi les priorités les plus urgentes», ajoute ce commerçant de la ville de Tlemcen qui explique que «pour dénicher un petit espace, je suis obligé de sillonner différents endroits de la ville qui suffoque». La logique serait donc de doter Tlemcen de parkings à étages dans chaque grand quartier. Placés entre le «marteau» de l'absence d'espace de stationnement et «l'enclume» des «gérants» de parkings virtuels, les automobilistes du grand centre urbain de Tlemcen ne savent plus désormais à quelle porte frapper. Depuis le début du mois sacré de ramadhan, des centaines de sabots ont été placés aux véhicules alors que des dizaines d'autres ont été mis en fourrière pour plusieurs jours. En 2011, en sera-t-il de même pour les visiteurs étrangers de la capitale des Zianides?