Selon le directeur de la Culture de la wilaya de Constantine, des représentants du bureau d'études techniques, qui vient de décrocher le marché de rénovation de la cinémathèque An Nasr, ont effectué une visite diagnostique sur site la semaine dernière. C'est dire, soulignera Djamel Foughali, que le chantier de réhabilitation de ce «musée du cinéma» est déjà installé. Il s'agit, selon lui, de représentants d'un bureau d'études d'Alger spécialisé dans les aménagements des salles de spectacles et de cinémas. Il faut savoir, dira notre interlocuteur, que la gestion de la salle An Nasr relève directement de la cinémathèque d'Alger, et qu'en conséquence aussi bien les appels d'offres que les cahiers des charges, qui sont de sa compétence, seront lancés et établis au niveau de la capitale. Pour notre part, «Nous nous occupons, en tant que représentants de la tutelle à l'échelle locale, d'une gestion qui est en quelque sorte déléguée et à distance. Et c'est à ce titre que nous avons, à l'issue de la visite commune à la salle An Nasr, établi un procès-verbal qui a été émargé par les deux parties, la direction de la Culture de wilaya et le bureau d'études en question. Il y a lieu de rappeler que les aménagements prévus ont trait particulièrement à des travaux touchant les tapisseries des murs de la salle, de ceux des fauteuils auparavant capitonnés d'articles de qualité courante, alors qu'ils devraient être ignifuges. Raison pour laquelle ladite salle a été fermée depuis le début des années 2000, pour refus par la protection civile d'autoriser son ouverture. Il s'agira également, et sans aucun doute, de renouveler tout le matériel de projection ainsi que de la cabine servant à cette opération, sans oublier d'autres travaux encore, concernant la salle elle-même», explique notre interlocuteur. Et celui-ci d'indiquer que la salle de cinéma Cirta, occupant une aile du rez-de-chaussée de l'hôtel portant le même nom dans la rue Rahmani Achour, et représentant la deuxième cinémathèque de la ville, va bientôt connaître à son tour des travaux de réhabilitation et remise aux fans cinéphiles. Un projet pour la retaper et la remettre en fonctionnement existe, affirme-t-il, et selon des estimations administratives, le coût se situe à près de 10 milliards de centimes. Quoi qu'il en soit, des études plus fines concernant les rénovations à y apporter sont prévues pour démarrer avant cette fin de l'année 2010.