Les travailleurs d'Alzinc se sont réunis ce mercredi, avec les représentants de l'entreprise et le P-dg pour une revalorisation des salaires. Les travailleurs seront, bien entendu, déçus à l'annonce d'une augmentation qui ne dépasse pas le taux maximum de 12 % avec pour cause des arguments liés à la situation financière de l'entreprise, les dettes auprès des fournisseurs de matières premières et la non atteinte des objectifs de production et de productivité, notamment durant le 3e trimestre 2010. Il faut mentionner que la direction générale a positionné la société dans la catégorie des entreprises en difficulté. Cependant, l'employeur examinera avec le partenariat social une augmentation de salaire complémentaire incitatif basé sur l'amélioration de la productivité et de la rentabilité en fonction des résultats obtenus à la fin de l'année. Cette proposition ne sera pas acceptée par le secrétaire des travailleurs qui a plaidé pour une augmentation de 20%, arguant le fait que les P.V. de réunion du conseil administratif démontrent le contraire. «Si l'entreprise est en difficulté, nous dira-t-il, le contrat du cadre dirigeant principal doit être revu et ce n'est pas le cas dans notre situation». Sur le P.V de réunion du 20 septembre est mentionné que des entreprises de la même fédération dont les difficultés sont plus importantes ont quand même bénéficié d'une augmentation de 20 % et que des cadres de la Metanof dont Alzing est une filiale, ont bénéficié d'une augmentation de salaire. En conclusion et suite au refus catégorique de l'employeur, les travailleurs d'Alzinc ont décidé de tenir une assemblée générale pour étudier, dans un premier temps, la situation. Celle-ci qui pourrait mener, selon le représentant des travailleurs, M. Sardoun Smain à une grève qui aura des conséquences pour toute la région sur le plan de la production (Alzinc étant le 1er et l'unique importateur dans l'Ouest).