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LE CACHET DU CONFINEMENT
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 18 - 10 - 2010

Des batailles rangées, des armes de poing brandies et… un nouveau mouvement de «redressement», des «redresseurs» qui seraient sur le point de s'afficher pour s'opposer à la «corruption politique».
Les Algériens, qui, pour des raisons diverses, essaieront de comprendre ce qui provoque ces méchants jeux de grands enfants dans un parti FLN déjà «redressé» après avoir fait l'objet d'un «complot scientifique», n'y comprendront rien. Les évènements, tels que rapportés par les journaux, ne les y aideront pas.
En réalité, il n'y a rien à comprendre. C'est, comme toujours, une bataille pour les postes qui prend l'aspect d'une urticaire purulente au moment du renouvellement des structures. Dans un pays normal, avec des institutions normales fonctionnant sur un niveau minimum de démocratie, cela prendrait l'aspect d'une compétition où des courants ou des sensibilités s'expriment et se comptent à travers la sanction des urnes des militants.
Dans le confinement général dans lequel les partis politiques sont placés par un système qui aime cultiver les apparences, les disputes qui traversent le FLN n'ont aucun «sens politique». Ce parti, comme d'autres, n'émet plus rien d'autre que des discours d'autosatisfaction de son chef du moment.
Quelles sont les idées politiques que discutent les militants du FLN, ont-ils une opinion sur la politique économique menée par le gouvernement ? Partagent-ils sa soudaine méfiance à l'égard des investissements étrangers, alors que pendant une dizaine d'années ils l'ont accompagné dans sa politique de démantèlement tarifaire et de course effrénée à l'accession à l'OMC ? Pensent-ils que le pays est devenu plus «vivable» et que l'envie de partir que partagent les Algériens de tous les niveaux culturels a cessé par la grâce des différents plans quinquennaux ? Ont-ils un avis sur l'autoroute Est-Ouest, sur Sonatrach ? Croient-ils que le dispositif «anticorruption» mis en place par le pouvoir exécutif est d'une quelconque efficacité ? Pensent-ils que les programmes scolaires qui engendrent des cartables si lourds à porter pour les bambins d'Algérie les préparent sérieusement à vivre et à exceller dans un monde plus complexe et sans doute encore plus dangereux ? Pensent-ils que les droits de l'homme en Algérie sont bien défendus ? Ont-ils un avis sur les grandes difficultés du plus grand nombre à accéder aux soins?
On peut continuer et poser toutes les questions imaginables qui intéressent les Algériens, qu'ils soient bourgeois ou prolétaires… On chercherait en vain une réponse. On peut en conclure que ce parti – comme d'autres – ne s'intéresse pas à la population, mais que c'est un parti qui ne fonctionne qu'à la météo du système.
La compétition entre ses militants consiste à se battre à coups de poing, de chaise, et accessoirement en sortant les armes de poing, pour être présents dans les instances de représentations formelles du régime. Cela est le produit logique de la politique du confinement des partis politiques dans un rôle de faire-valoir.
Dans ces conditions, on peut avoir cent partis, cela ne fera pas une vie politique. Cela donne un exécutif qui est tout et une représentation nationale qui n'est pratiquement rien. Il est singulier d'entendre le FLN proposer une révision de la loi sur les partis politiques au motif que certains d'entre eux n'existent que par «leur cachet». Il se trompe. Dans la longue pièce de théâtre intitulée «comment obtenir l'apparence de démocratie sans démocratie», les partis, comme les gens du spectacle, sont rémunérés au cachet. D'où la formule «toucher un cachet». Le FLN n'y échappe pas.


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