Au début de cette semaine, les retraités ont été agréablement surpris en consultant leur nouvel avoir aux CCP. Ils ont constaté que leur patience a fini par être payante, puisqu'ils ont reçu le rappel relatif à la réduction des impôts sur l'IRG, accordée par la dernière loi des finances complémentaire 2009. Selon plusieurs retraités, les rappels octroyés à partir du premier janvier 2010, payés par la Caisse nationale des retraites (CNR), varient entre 700 et 900 dinars par mois, en fonction du taux d'abattement accordé. Pour rappel, jusqu'à 2009, les retraités étaient soumis à cet impôt au même titre que les actifs et ce, à partir d'une pension mensuelle de 15.000 dinars. Leurs réclamations faites par le biais de leur syndicat, la Fédération nationale des retraités (FNTR), qui a pris en charge ce dossier, ont fini par inciter les pouvoirs publics qui ont finalement décidé de réduire d'une façon assez appréciable cette redevance, car l'ancien barème était inadapté à cette catégorie de la population dont la plupart percevaient des pensions de retraite plus qu'insuffisantes par rapport au niveau de vie actuel. A noter aussi que même les retraités dont les augmentations annuelles de 05 et 07 % accordées en 2009 et 2010, bloquées par la CNR, car leur application aurait augmenté le barème de l'IRG et paradoxalement diminué la pension, ont perçu et le rappel et l'abattement fiscal. Le forcing de la FNTR, revendiquant un autre barème à l'effet de remettre dans leur droit ces retraités, a été pris en compte dans la loi de finances complémentaire 2010. Celle-ci, selon les renseignements donnés par des représentants de ce syndicat, a réglé le problème du barème de calcul sur la base de 15.000 dinars de pension, en instaurant un système d'abattement dégressif jusqu'à concurrence d'une pension de 40.000 dinars. Ainsi, l'abattement est de 80% pour les pensions de 20.000 à 25.000 dinars, il est aussi de 60% pour celles de situées entre 25.000 et 30.000 dinars, comme il est de 30% pour celles de 30.000 à 35.000 dinars et de 10% pour les pensions de 35.000 à 40.000 dinars. Et c'est ainsi que les retraités lésés par l'application de l'ancien barème décrié, ont été réglé pour la revalorisation des 5% gelés en 2009, avec un effet rétroactif à partir de mai 2009 et aussi par l'augmentation de 7% de cette année, avec application du nouveau barème ou système d'abattement dégressif.