A l'instar des autres secteurs importants de la vie économico-sociale et culturelle, celui de la Santé ne cesse de susciter moult réactions. A Sidi Bel-Abbès, quelques jours après les nouvelles données de la fameuse histoire de la prime d'intéressement de 2002, voilà que le SAP, Syndicat algérien des paramédicaux au niveau de notre wilaya, vient de monter énergiquement au créneau, lit-on sur un communiqué remis à notre journal par le nouveau secrétaire général de l'EPSP (Etablissement public de santé de proximité) de Sidi Bel-Abbès, M. Djendouli Kada Mohamed signalant qu'à la suite d'une réunion tenue, jeudi passé, entre syndicalistes issus des différents établissements de santé de la wilaya, ces derniers ont tenu à exprimer leur désarroi, leur vive impatience et inquiétude, celle de tous les paramédicaux au sujet des suites sans cesse réclamées du statut particulier. Des promesses ont été, dit-on, formulées par leur tutelle mais ces derniers en ne voyant rien se concrétiser ont ainsi décidé de s'adresser aux médias, à la suite de leur récent conclave organique. A cela, l'on fera part qu'il a été procédé récemment à l'installation d'un bureau syndical nouveau selon le document en notre possession, celui naturellement concernant le SAP local au niveau de l'EPSP de Sidi Bel-Abbès. Outre M. Djendouli K.M., y figurent MM. Naïmi, Jouihel H., Kouidri K., Mehtougui F., Bousaria H., au sein de cette composante installée dans ses fonctions syndicales par le coordinateur de wilaya M. Djorf Benadji. A dire vrai, le temps au sein de cette corporation, fort utile dans la prise en charge et suivi des malades en général, est à la morosité, aux réelles controverses, relevées ici et là. Néanmoins, les milieux syndicaux de ce jeune syndicat autonome ne semblent pas désespérer et sont en train de se mobiliser pour d'autres combats que garantit la Constitution, comme le recours aux sit-in, grèves, etc., conclut-on.