Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural (MADR), Monsieur Rachid Benaïssa, veut une situation claire des terres irriguées que ce soit par des ressources conventionnelles (barrages, puits, forages..) ou par des ressources non conventionnelles (eaux épurées, eaux dessalées, eaux déminéralisées). Le terrain de prospection nécessite des cadres compétentes et des experts en économie de l'eau moyennant l'usage de systèmes d'irrigation dits par aspersion (céréales) ou par goutte-à-goutte. Certainement les statistiques fournies par les services de l'agriculture à l'échelle wilayale nécessitaient une mise à niveau en termes d'économie, de réglementation et de mode de gestion, des ressources hydriques disponibles (conventionnelles et non conventionnelles) à l'échelle régionale. Regroupant l'ensemble des partenaires, en rapport avec la gestion, la production, la distribution et l'usage de l'eau, des wilayas de l'ouest algérien, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural (MADR) est venu avec l'esprit de comprendre et d'entendre les préoccupations toutes crues des représentants des DSA, des chambres d'agriculture, des associations, de l'ONA, de l'ANRH; de la DHW et des coopératives d'irriguants. L'intervention du directeur central du MADR a débloqué le terrain et voulait savoir quels sont les véritables problèmes qui bloquent la multiplication des terres irriguées en Algérie? S'agit-il des questions liées aux équipements ou au mode de gestion des ouvrages de captage, de stockage et de réutilisation des eaux. Les prévisions lancées par Monsieur Rachid Benaïssa, le ministre de l'Agriculture sont de l'ordre de 1 600 000 ha à l'irriguée durant le quinquennal 2010-2014, chaque wilaya doit faire preuve d'initiative et étudier les voies et moyens à adopter pour la mise en œuvre d'un schéma de développement clair de l'agriculture et que le soutien de l'Etat doit être conçu comme un coup de pousse et un appoint et non pas un objectif» disait-il. Comment regrouper les fellahs autour d'une entreprise, d'une coopérative, d'une association ou d'une sorte de partenariat avec l'ONID, la CCLS, la chambre d'agriculture et autres pour le développement de l'agriculture à l'irrigué laquelle a été invitée à prendre des initiatives locales qui correspondent à la situation de chaque wilaya. La décollectivatisation des exploitations agricoles vient effriter l'associativité et la complémentarité qui existaient auparavant et faire naître l'idée chacun pour soi et Dieu pour tous. Les périmètres de mise en valeur des wilayas intérieures (Nâama, El Bayadh, Bel-Abbès, Saïda ) sont confrontés à ce genre de problèmes. L'un des intervenants avait souhaité céder les prochains périmètres aux investisseurs potentiels. Cependant l'orateur avait précisé que trois décrets sont en projet et portent sur la réutilisation des eaux épurées.