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Saccages, panique et marchés interdits à l'Ouest

Une cinquantaine de jeunes, principalement des étudiants et des artistes, ont répondu hier à l'appel lancé sur le site communautaire «Facebook» pour l'organisation de manifestations pacifiques à Oran.
Les participants se sont donné rendez-vous à 14 h à la Place du 1er Novembre (ex-Place d'Armes), à côté du Théâtre régional d'Oran «Abdelkader-Alloula», où ils ont brandi une banderole sur laquelle ils avaient écrit: «Djazaïrouna» «Notre Algérie» en portant l'emblème national. Une démarche par laquelle on a voulu donner lieu à «une expression citoyenne revendicative mais non violente», tout en se démarquant des actes de troubles et de vandalisme enregistrés depuis mercredi denier. Cause perdue car, finalement, les manifestants ont été contraints par les forces de l'ordre à quitter les lieux et à se disperser. L'argument avancé : le «risque que le rassemblement ne soit récupéré par des casseurs». Loin d'être découragés, les participants à ce mouvement pacifique ont décidé de marcher ensemble en direction de la rue Larbi Ben M'hidi. Une initiative qui a été également interdite par les policiers en faction à l'entrée de cette artère principale du centre-ville. Après ce deuxième revers, les manifestants ont fini par se disperser dans le calme sans qu'aucune interpellation soit enregistrée. Par ailleurs, dans le quartier populaire d'El-Hamri, de nouveaux incidents ont été enregistrés hier au niveau de l'avenue principale où des policiers ont essuyé des jets de pierres de la part de dizaines de jeunes du quartier. Un mouvement qui a été très vite maîtrisé par les éléments de la brigade antiémeute qui a dispersé la foule. Dans le reste de la ville, la tension restait palpable, notamment au centre-ville et Medina Djedida où un vent de panique a contraint l'ensemble des commerçants à baisser leurs rideaux de crainte de nouveaux dérapages. Un calme précaire y régnait et les forces de l'ordre sont restées mobilisées au niveau des principaux points stratégiques de la ville. La veille, les émeutes se sont poursuivies jusque tard dans la nuit, notamment à El-Hamri, St Pierre et Delmonte.
Une centaine d'arrestations et 28 policiers blessés
Par ailleurs, le secrétaire général de l'Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA) de la commune de Sidi Chahmi ainsi qu'un membre de l'Union ont été arrêtés, avant-hier, par les services de la gendarmerie de cette localité pour incitation aux troubles à l'ordre public. Une enquête a été ouverte par les services compétents. Dans le même contexte, une centaine de manifestants ont été interpellés, vendredi, par les services de police après les émeutes qui ont ébranlé le centre-ville, les quartiers de Gambetta, Zraâ, Petit-Lac et El-Hamri. Les émeutiers seront présentés aujourd'hui ou au plus tard demain pour dégradation de biens et troubles à l'ordre public. Pour la journée de vendredi, les gendarmes ont, pour leur part, arrêté onze manifestants pour des motifs similaires dans les communes limitrophes d'Oran. D'autre part, le dispositif sécuritaire a été renforcé davantage avec la mobilisation de nouvelles brigades de policiers. Ces émeutes n'ont pas été sans causer des blessures aux forces d'intervention. Ainsi, 28 policiers ont été blessés et transférés aux urgences médicales où ils ont reçu les soins nécessaires.
Tiaret: plusieurs équipements publics saccagés
Pour la deuxième journée consécutive, des heurts violents entre jeunes émeutiers et forces de l'ordre continuaient de marquer hier samedi plusieurs quartiers populaires de la ville de Tiaret, à l'exemple de la cité «Bouhenni» sur les hauteurs nord de Tiaret où des scènes de saccage d'équipements publics ont été enregistrées. Et même si la protestation se limitait à quelques groupes de jeunes isolés dans chaque cité, la majorité des citoyens assistait estomaquée aux scènes de violence. Au centre, des commerces appartenant à des privés ont également été dégradés et des magasins pillés. De l'autre côté de la ville, à la cité «Volani», la plus importante concentration d'habitants du sud de la ville, des heurts ont repris hier après-midi entre policiers et jeunes manifestants. Vendredi après la grande prière, de nombreux équipements publics ont été détruits à Sougueur, à l'exemple du siège du tribunal, les locaux de l'APC, le parc communal dont des véhicules ont été saccagés ou encore le siège de la Sonelgaz détruit en partie. A Mahdia, à l'Est de la wilaya, plusieurs installations publiques et privées ont été mises à sac comme le nouveau siège de la Sonelgaz gravement dégradé et la voiture du chef de daïra qui a été incendiée à son domicile par de jeunes émeutiers surexcités. A Tiaret, un lycée entièrement rénové a été détruit et des ordinateurs volés. Les sièges d'une banque et d'un bureau de poste ont également été dégradés vendredi soir et la cité universitaire des filles a été protégée au dernier moment par des gendarmes contre un envahissement par de jeunes émeutiers venus du populeux quartier de Zaâroura. De source sécuritaire, l'on faisait état hier d'au moins quarante policiers blessés à Tiaret, Mahdia
et Sougueur. Hier, vers seize heures, la situation restait toujours tendue au moment où l'on parlait d'un renfort de policiers dépêché de Mostaganem et la visite de l'ambassadeur de France, prévue aujourd'hui dimanche à Tiaret, qui serait purement et simplement annulée.
Tlemcen gagnée par les émeutes
L'étincelle, qui avait éclaté la veille à Chetouane, a gagné hier en début d'après-midi la ville de Tlemcen et sa banlieue, en l'occurrence le faubourg populeux de Sidi Saïd, Bab Sidi Boumediene et Koudia. Déjà, dans la matinée, un mouvement inhabituel de véhicules des services de sécurité laissait présager des incidents. Un dispositif impressionnant était remarqué au cœur de la ville El Blass où des attroupements de jeunes sur l'expectative sont observés. Une tentative de caillassage du CCF sera avortée. A Bab Sidi Boumediene, c'est le poste de police implanté au lieudit «Joutia» qui sera la cible de jet de pierres. A la pluie de projectiles hétéroclites des jeunes répondait un déluge de bombes lacrymogènes des forces antiémeutes. Les artères commerçantes, telles la rue Kaldoun, Sidi Hamed, El Kissarya, se videront des passants et des chalands. Les commerces baisseront précipitamment rideau. El Medress, qui grouillait de monde la matinée, offrait l'image d'une place morte. Le trafic automobile deviendra rare et les bus disparaîtront de la circulation de peur des dégâts. La panique commençait à gagner les usagers qui se pressaient pour rentrer chez eux.
C'est dans la soirée du vendredi, vers les coups de 20 h, que l'étincelle de l'émeute éclatera à Chetouane. En colère, un groupe de jeunes, issus du bidonville appelé communément «brariques», s'en prendra aux lampadaires et aux panneaux de signalisation lumineux au niveau de la polyclinique. Alertées, les forces antiémeutes de la police ne se feront pas attendre et commenceront par disperser la foule des badauds. Les émeutiers étaient retranchés au niveau de Haï Zitoun, quartier d'habitat précaire surplombant la localité. Aussitôt, les forces antiémeutes chargeront les jeunes en furie en lançant à leur tour des bombes lacrymogènes.
A Sidi-Bel-Abbès, apprend-on de sources concordantes, le siège des impôt a été pillé avant d'être ncendié et et celui de l'APC était assiégé par de nombreux jeunes.


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