La Bourse de partenariat a enregistré 128 idées de projets de partenariat entre les investisseurs nationaux et étrangers. Ces projets concernent les secteurs de l'industrie, des services, du tourisme, de la santé et l'agriculture», a déclaré Abdelkrim Mansouri, directeur général de l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI), invité, hier, de la radio chaîne 3. L'ANDI a organisé, hier à Alger, une rencontre regroupant les porteurs de projets dans le but de conclure des partenariats. Selon M. Mansouri, le nombre de projets qui ont été validés par le Conseil national de l'investissement (CNI) a triplé en 2010 par rapport à 2009. Le directeur de l'ANDI n'a toutefois cité aucun chiffre, se contentant de mentionner que «ces projets se déclinent dans le secteur du médicament, du bâtiment, du tourisme, de l'industrie et des assurances». M.Mansouri nie toute «réticence» des investisseurs étrangers. Le directeur de l'ANDI a affirmé que les pays asiatiques, arabes et les Européens affichent de plus en plus un vif intérêt vis-à-vis de l'Algérie. Et de citer l'exemple de la visite à Alger, dès le 23 janvier prochain, d'une délégation de 35 investisseurs anglais. L'objectif de la Bourse de partenariat que nous avons mise en place au niveau de l'ANDI est de mettre en relation d'affaires les potentiels partenaires nationaux et étrangers mais aussi entre nationaux (public/privé). «En créant cette Bourse de partenariat, l'ANDI se positionne comme une force de proposition pour les investisseurs étrangers. Le principe consiste en une base de données qui permet aux investisseurs tant nationaux qu'étrangers de nous faire part de leurs idées de partenariat. La Bourse répercute ensuite ces propositions à destination des potentiels partenaires», explique-t-il. Pour M. Mansouri, la Bourse assure une parfaite confidentialité des discussions d'affaires entre les partenaires. « La Bourse transmet ensuite les projets de partenariat au Conseil national de l'investissement», a-t-il ajouté. Et de révéler que «le gouvernement mettra prochainement en place un nouveau dispositif pour promouvoir le partenariat public privé». La loi de finances 2009 a plafonné la part de l'investisseur étranger à 49% contre 51% pour le partenaire national. Et M. Mansouri de rappeler l'objectif de cette loi: «Nous recherchons des investisseurs étrangers susceptibles de transmettre à nos entreprises le savoir-faire et la technologie, et du coup, participer à la diversification de l'économie et la réduction des importations mais aussi et surtout booster la création d'emplois», explique-t-il. «Ce que nous recherchons est d'abord de satisfaire la demande de consommation nationale. Et une fois la demande nationale satisfaite, on ira à l'exportation», affirme-t-il. Et de souligner les avantages qu'offre l'Algérie aux investisseurs: «l'énorme potentiel du marché algérien illustré par la lourde facture des importations et la consistance du plan quinquennal 2010-2014 qui se décline dans la construction de grandes infrastructures publiques, notamment dans le bâtiment, sont deux éléments clés de l'extraordinaire opportunité d'investissement», relève-t-il. Et d'ajouter que «contrairement à beaucoup de pays qui ont subi la récession et la crise économique, l'Algérie connaît une bonne santé financière». M. Mansouri estimera que le projet d'implantation d'une unité de montage de véhicules Renault en Algérie est très avancé. Le projet va se concrétiser. M. Mansouri estimera que l'environnement des affaires est en perpétuelle amélioration en Algérie grâce notamment à la création de centres de facilitation pour les PME, des guichets uniques, de la caisse de garantie (FGAR) ainsi que l'agence de promotion des PME.