Comme chaque année, à l'instar de la communauté internationale, l'Algérie célèbre la Journée internationale de la Protection civile, instituée le 1er mars 1972 lors de l'assemblée générale des Nations unies ayant pour but d'intensifier et coordonner sur le plan mondial le développement et le perfectionnement de l'organisation, des méthodes et des moyens techniques qui permettent de prévenir et d'atténuer les conséquences des catastrophes naturelles. Cette année, les Nations unies ont retenu de placer l'édition 2011 sous le thème: « Le rôle de la femme au sein de la Protection civile » pour célébrer la Journée mondiale de Protection civile. « L'objectif global de la journée est d'inciter la participation effective des femmes dans le processus de sensibilisation sur l'importance de leur rôle dans la protection civile et les mesures à adopter en cas de catastrophes », nous a expliqué, avant-hier, le chef de service de la prévention de la Protection civile de Tlemcen, M. Boussaïd Omar. Et d'ajouter : « En choisissant ce thème, l'Organisation internationale de Protection civile a voulu mettre en exergue le rôle que peut et devrait jouer la femme dans la Protection civile. Le processus de féminisation de la Protection civile algérienne a commencé dans les années quatre-vingt-dix, avec le recrutement et la formation de médecins-lieutenants et a connu une progression significative avec le recrutement de candidates diplômées en ingénierie. Ces dernières années, les femmes sont de plus en plus nombreuses à travailler comme agent de protection civile. Elles arrivent actuellement et de manière très professionnelle à assurer les prestations de protection civile, tous grades et spécialités confondus. En effet, depuis quelques années, notre pays est de plus en plus touché par le coût et les dégâts physiques croissants qu'entraînent les catastrophes. Les conséquences de ces catastrophes font ressentir davantage la nécessité pour les pouvoirs publics d'adopter des mesures préventives dans le cadre d'une vision globale de planification du développement durable. Au cours des exercices sur la préparation aux catastrophes et sur l'organisation des secours organisés à l'unité principale de la Protection civile de Boudghène, nous avons pu apprécier les capacités physiques et l'implication des femmes dans la protection civile, à l'instar de Khadidja, Sabh, Hakima, etc. « Je lance un appel à la femme à se joindre et à participer à ce devoir humanitaire et pour servir des êtres humains. Aujourd'hui, la femme est capable d'effectuer des rôles différents dans la Protection civile sur la base de ses compétences scientifiques et culturelles comme médecin-ingénieur, infirmière, aide-soignante dans les ambulances et même comme femme-pompier », a déclaré à notre journal l'agent de Protection civile, Djellouli Khadidja.