La faculté de droit et des sciences juridiques de l'université Hassiba-Benbouali est paralysée par une grève qui a débuté la semaine qui a précédé les vacances de printemps et se poursuit à ce jour. Dans un communiqué daté du 03 avril 2011, l'on peut lire : «Nous, étudiants des sciences juridiques et administratives à Chlef, persistons dans notre mouvement de grève devant la faculté pour dénoncer la situation qui prévaut au niveau de notre faculté depuis des années ». Dans ce communiqué, sont mentionnées les revendications au nombre de dix-neuf: «Refus des recours des étudiants et menaces de traduction de ces derniers en commission de discipline dans le cas où ils demandent leurs droits et ce, sur instruction du doyen de la faculté»; «menaces répétitives du doyen de la faculté de traduire certains étudiants en commission de discipline sans fournir de motifs» ; «la note éliminatoire qui est de 5/20 a été ramenée à 7/20 en ne s'appuyant sur aucun texte du règlement intérieur» ; «les sanctions de la commission de discipline ne sont pas conformes aux textes. Certaines fautes du premier degré ont des sanctions du deuxième degré et vice versa». Dans ce communiqué, nous pouvons lire encore: «Organisation du concours de magister dans la spécialité sciences juridiques et administratives au niveau de la faculté de l'université de Chlef» ; «demande d'ouverture d'une structure pour la préparation du diplôme CAPA», etc. Les étudiants demandent dans leur communiqué le départ du doyen de la faculté et également une commission d'enquête du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ce jeudi, nous avons eu un entretien avec un groupe d'étudiants qui ont fait la déclaration suivante : «Devant cette situation, nous en avons ras le bol. Cette grève est illimitée et nous sommes décidés à aller jusqu'au bout pour faire entendre notre voix ».