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Rahouia: Une commune dans l'impasse
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 24 - 04 - 2011

Longtemps considérée comme le grenier à blé de toute la région de Tiaret, l'ex-Montgolfier a beaucoup de pain sur la planche pour se voir (un jour qui viendra) arrachée à ses multiples ornières. Même ses nombreux saints tutélaires natifs de la région (une quarantaine selon la légende) ne semblent pas l'aider à rattraper un retard «obérant» son développement dans nombre de segments de la vie locale.
Mais comme un malheur ne vient jamais seul, la daïra de Rahouia est sans maire ni élus locaux depuis plus d'une année, au plus grand dam d'une population qui s'estime «abandonnée» à ses propres «démons». Erigé au rang de daïra en 1984, l'ex-Montgolfier traîne plusieurs longueurs de retard sur des localités à potentiel équivalant comme Frenda, Mahdia ou encore Aïn Dheb. Forte d'une population de quarante mille âmes, Rahouia était pourtant promise à un bel avenir au vu de ses richesses agricoles énormes et son emplacement géographique stratégique puisque située sur la RN 23, carrefour entre le nord et le sud du pays. Mais la ville aux quarante marabouts se trouve dans un tunnel depuis plus d'une année après la suspension du maire (poursuivi en justice) par le wali de la wilaya. Le retrait de confiance formulé par-devant un huissier de justice par le reste des élus et leur volonté de procéder à l'élection d'un nouveau P/APC n'a toujours pas trouvé de réponse auprès de qui de droit. Conséquence logique de ce blocage, la commune de Rahouia est aujourd'hui dans l'impasse. Outre les retards considérables qu'elle cumule dans nombre de segments importants de la vie locale, les problèmes de la population locale sont légion. «Depuis la réalisation d'une voie de contournement de la ville, Rahouia ne ressemble plus qu'à une cité fantôme, que même ses propres occupants ne reconnaissent plus «, soupire un commerçant dont les chiffres d'affaires s'est divisé par cinq en trois années. Chez le vaillant peuple des Flitas, même l'eau vient à manquer cruellement, la région étant considérée comme la plus pauvre en eau potable de toute la wilaya. «Ici, on fait plus attention au bruissement des robinets qu'aux vagissements de nos bébés», ironise un autre habitant d'un quartier du nord de la ville.
Ajoutez à cela l'état dégradé des rues et ruelles et la poussière qui enveloppe la ville d'un épais voile ocre, Rahouia n'en finit pas de geindre et de (re) geindre en lançant des cris de citoyens issus de l'ex-Montgolfier, c'est manifestement la difficulté monstre à emprunter cette route défoncée, tous les jours que Dieu fait, pour rejoindre la capitale de la wilaya. Pour Ali, son «calvaire quotidien, c'est de mettre sa voiture «fatiguée» sur ce «tronçon maudit» de 35 kilomètres reliant Rahouia à Tiaret. «Toutes les routes de la wilaya ont été réhabilitées sauf cette route de tous les malheurs qui attend depuis des lustres d'être retapée», tempête un conducteur de taxi qui se dit engloutir la moitié de sa recette dans la pièce de rechange.
Ces derniers jours, le chef de l'exécutif de wilaya, prenant sérieusement le dossier en charge, la route reliant Tiaret à Rahouia a commencé à être réhabilitée au plus grand soulagement des habitants de toute la wilaya, surtout pour ceux qui se rendent à Oran.
Dans une dernière tentative d'arracher l'ex-Mongolfier à ses ornières, six élus viennent d'adresser une lettre au président de la République (dont nous détenons une copie) qu'ils importent de «sauver leur commune en aidant à la désignation d'un nouveau maire pour présider à sa destinée détournée.


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