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Le juge a refusé sa liberté sous caution: Le patron du FMI en prison
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 17 - 05 - 2011

Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, et l'une des personnalités politiques les plus en vue du moment, est entré hier lundi aux environs de 10h50 (14h50GMT) dans la salle d'audience du tribunal pénal de New York où il devait se voir signifier les chefs d'inculpation d'agression sexuelle, tentative de viol et séquestration de personne retenus contre lui dans l'affaire de l'agression d'une femme de chambre d'un hôtel de Times Square.
La juge new-yorkaise devant laquelle comparaissait le patron du FMI a ordonné son incarcération et refusé de le libérer moyennant une caution d'un million de dollars. La juge Melissa Jackson a évoqué un risque de fuite du patron du Fonds monétaire international, arrêté samedi à bord d'un avion d'Air France qui s'apprêtait à quitter l'aéroport Kennedy de New York. La défense de l'ancien ministre avait auparavant offert une caution d'un million de dollars pour obtenir la mise en liberté provisoire de DSK, qui aurait également remis son passeport à la justice. M. Strauss-Kahn se serait également engagé à résider à New York chez sa fille, ont proposé ses avocats.
L'accusation a été impliquée dans une affaire similaire dans «au moins un» autre cas, a déclaré pour sa part l'accusation devant le tribunal. La prochaine comparution devant la justice de Dominique Strauss-Kahn a été fixée au 20 mai, a annoncé la juge new-yorkaise
Flash-back sur une affaire qui «a humilié» la France, selon les médias de l'hexagone
Le patron du Fonds monétaire international (FMI), et potentiel candidat aux élections présidentielles françaises de 2012, est ‘'dans de beaux draps''. Arrêté samedi et inculpé dimanche aux Etats-Unis ‘'d'acte sexuel criminel, de tentative de viol et de séquestration», suite aux accusations d'une femme de chambre de 32 ans, employée dans un hôtel Sofitel de New York, il risque non seulement la déchéance politique, mais surtout entre 20 et 26 ans de prison. Triste fin de règne pour un homme que les médias français ont façonné comme un mythe d'argile, et qui finit dans les rets de la police new-yorkaise pour des ‘'faits très graves'' du point de vue du droit américain.
Les faits dont est accusé M. Strauss-Kahn se seraient produits samedi en milieu de journée à l'hôtel Sofitel, à quelques jets de pierre du célèbre Times Square. Un porte-parole de la police de New York a indiqué dimanche que la victime, «une femme noire de 32 ans», était entrée dans la suite 2806, croyant qu'elle était vide pendant que DSK prenait une douche. «Il s'est approché d'elle par derrière et l'a touché de manière inconvenante. Il l'a forcée à accomplir un acte sexuel», a affirmé ce porte-parole. La femme de ménage affirme qu'elle se serait débattue mais il l'aurait traînée dans la salle de bains et l'aurait à nouveau agressée, selon le New York Times. La porte-parole de la police new yorkaise n'a pas confirmé ces détails. «Nous sommes en train de vérifier ce qui s'est passé exactement», a-t-elle dit.
Selon des sources policières, M. Strauss-Kahn aurait quitté précipitamment l'hôtel, abandonnant un téléphone portable et des effets personnels. Des traces d'ADN ont été retrouvées dans la chambre, a précisé un policier cité par le New York Times sous couvert d'anonymat. Dimanche vers 23h00 GMT, c'est menotté, derrière le dos, que le directeur général du Fonds monétaire international avait quitté le commissariat, un bâtiment en briques rouges situé dans le quartier de Harlem, encadré par deux policiers en civil sous les flashes des photographes et les objectifs des caméras. Le patron du FMI avait été interpellé samedi à bord d'un avion d'Air France, près de dix minutes avant le décollage par des agents des ports et aéroports américains. La femme de chambre a formellement désigné dimanche après-midi le patron du FMI comme son agresseur parmi un groupe d'hommes lors d'une séance d'identification au commissariat. Il s'agit d'une «femme noire de 32 ans», selon la police.
M. Strauss-Kahn «a l'intention de se défendre vigoureusement contre les accusations et il dément toute mauvaise conduite», a déclaré un de ses avocats, Benjamin Brafman, en s'adressant dimanche soir aux journalistes devant le tribunal du sud de Manhattan, où DSK, comme il est connu en France, doit être présenté à un juge. «Ce sera au juge» de décider ensuite si M. Strauss-Kahn peut être libéré sous caution, et à quelles conditions, a expliqué un porte-parole de la police de New York, John Grimpel, précisant que le patron du FMI ne pouvait se prévaloir d'aucune immunité diplomatique dans cette affaire. Cette comparution, prévue dimanche, a été reportée à lundi afin de permettre aux enquêteurs d'effectuer de nouveaux tests, a indiqué un autre avocat de DSK, William Taylor. L'avocat a précisé que «(son) client avait, de son plein gré, accepté de nouvelles analyses».
La police de New York a de son côté obtenu un nouveau mandat pour examiner les vêtements du patron du FMI, à la recherche de nouvelles traces d'ADN, et souhaite vérifier si M. Strauss-Kahn présente des traces de griffures. Selon la police de New York, c'est M. Strauss-Kahn lui-même, qui aurait quitté précipitamment l'hôtel, qui a donné les renseignements qui ont permis à la police de l'interpeller à l'aéroport Kennedy de New York en appelant son hôtel pour qu'on lui fasse porter un téléphone portable qu'il avait oublié.
La thèse du complot
Pas sûr, selon la direction de l'hôtel, qui affirme quant à elle que ‘'DSK'' a bien signalé samedi son départ à la réception de l'hôtel Sofitel de New York Accor, à qui appartient la chaîne hôtelière Sofitel, a refusé de préciser si le patron du FMI était un habitué de cet hôtel, ni pour combien de temps son séjour était prévu. La femme de chambre est entrée dans la suite de M. Strauss-Kahn «pour faire le ménage», a par ailleurs indiqué la direction, en précisant que le personnel n'a pas d'autre moyen que de sonner pour savoir si quelqu'un se trouve à l'intérieur. La configuration de la suite 2806, dans laquelle a séjourné DSK, «n'est pas très pratique» et peut expliquer qu'»on n'entende pas du tout une employée entrer dans la chambre», a déclaré pour sa part Paul Dubrule, cofondateur d'Accor. «La salle de bains se trouve tout au fond de la suite, après un coude», a expliqué M. Dubrule, qui a utilisé cette suite à de nombreuses reprises.
De son côté, la femme de Strauss-Kahn, l'ancienne journaliste Anne Sinclair, a affirmé dans un communiqué qu'elle ne croyait «pas une seule seconde aux accusations qui (étaient) portées contre (son) mari», avant d'appeler «chacun à la décence et à la retenue». D'autant que selon ses proches, ‘'DSK'' aurait déjeuné avec sa fille peu après avoir quitté vers 11h45 l'hôtel de Times Square, et se rendre ensuite à l'aéroport John Fitzgerald Kennedy. Mieux, selon le quotidien Libération (gauche), Strauss Kahn avait relaté, au cours d'un déjeuner, une possible machination contre lui autour d'un viol. Il aurait également affirmé ‘'redouter les mauvais coups de Guéant'', et être sur ses gardes après avoir eu ‘'de fortes présomptions d'être surveillé''.
Une chose est sûre, dans cette scabreuse affaire, dans laquelle Strauss Kahn risque de passer peut-être le restant de sa vie en prison: c'est toute la gauche française qui ‘'l'a dans le baba'', et balise le chemin pour le clan de Sarkozy pour les prochaines présidentielles.


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