Les décharges incontrôlées, à l'exemple de celle de Mécheria, sise sur le chemin qui mène à la station TDA où fraternisent, côté à côté, chiens errants et oiseaux à la recherche d'une hypothétique nourriture et enfants des quartiers périphériques, ramassant du plastique et autres déchets ferreux ; les eaux stagnantes au cœur même des cités (cité arc-en- ciel), des égouts à ciel ouvert qui regorgent de déchets de toutes sortes, sont autant de foyers ambiants du phlébotome : insecte diptère, principal vecteur de transmission de la leishmaniose cutanée. En effet, les services de la DSP de Nâama ont enegistré, pour le compte du premier trimestre 2011, quelque 366 cas parmi lesquels des jeunes enfants, atteints par la leishmaniose cutanée qui sévit aussi bien dans les zones rurales qu'urbaines. D'après les associations qui enregistrent des cas dans leurs quartiers, il reste encore beaucoup à faire dans les domaines de prévention et de sensibilisation, aussi bien auprès des citoyens que des élus communaux dont certains ignorent l'incidence grave des zoonoses. A l'idée d'évoquer les zoonoses, la brucellose, une maladie appelée également fièvre de Malte, a atteint dans la wilaya de Naamâ, un taux inquiétant, voire alarmant. En effet, pas mois de 335 cas ont été enregistrés en 2009 contre 326 cas en 2008 pour atteindre finalement 793 cas en 2010. A l'origine du mal, selon les spécialistes, la consommation du lait et ses dérivés assez douteux, vendus dans les marchés par des petits éleveurs et intermédiaires, non agréés.