Des centaines de travailleurs des corps communs de l'Education nationale ont tenu, durant l'après-midi de mardi, un rassemblement de protesta devant l'académie pour «dénoncer leur exclusion des dernières augmentations de salaires». Les contestataires ont réussi à accéder à l'intérieur de l'académie pour exiger de rencontrer le directeur de l'Education nationale afin de lui remettre leur plateforme de revendications. Ils se sont finalement entretenus avec le SG. «Y en a marre des promesses non tenues de la tutelle ! Nous allons organiser d'autres actions de protesta dans les prochaines semaines», avertit, en colère, le responsable du bureau local de la Coordination nationale des corps communs et des ouvriers professionnels de l 'Education nationale (CNCCOP). Les revendications de cette frange tournent autour de l'obtention du titre de «travailleurs de l'éducation», la révision de la classification des corps communs et de leurs salaires, l'augmentation de la prime de rendement à 40%, la création d'une prime de risque, le droit à la formation continue, la révision des horaires, le droit à la retraite après 25 ans de service et une stricte délimitation des missions des ouvriers professionnels. Les concernés revendiquent également la libération de la nouvelle grille des salaires, le versement par les œuvres sociales d'un mois de salaire de réserve, l'organisation d'un mouvement de personnel entre les établissements scolaires, l'indemnisation des travailleurs réquisitionnés durant les examens, l'application de la note de titularisation et l'ouverture de nouveaux postes budgétaires.