En plus de tout ce qu'endurent les habitants d'El Kerma à travers la décharge publique et la station d'épuration des eaux usées (STEP), l'arrivée de l'été est synonyme de la prolifération des moustiques, des insectes qui transmettent des microbes, souvent nuisibles. Cette année, l'association El Fadjr tire la sonnette d'alarme et interpelle les responsables locaux pour trouver dans l'urgence des solutions adéquates car il y va du bien-être des citoyens et de leur santé. On estime au niveau de cette association, qui a fait du créneau de la défense du cadre de vie son cheval de bataille, qu'avec cette période de grosses chaleurs et les espaces humides copieusement arrosés par les eaux que déversent la STEP aux environs de la grande Sebkha, les moustiques trouvent un terrain vital harmonieux à leur prolifération. On déplore également que « cette année, les autorités locales n'ont pas du tout pensé à anticiper afin d'éradiquer ce fléau en traitant les surfaces de survie des moustiques dès le début du mois de mars. Ce contretemps, selon El Fadjr, s'explique par la non prolongation du contrat au traiteur habituel et la panne prolongée du seul engin propriété de la commune. A ce propos, on estime que ces équipements revêtent une importance de premier ordre pour une municipalité qui doit faire face à ce phénomène, certes naturel, mais qui peut être atténué avec l'adhésion de tous. Par ailleurs, on témoigne que, durant la nuit de jeudi a vendredi, des odeurs étouffantes dégagées par la fameuse STEP, qui, selon cette association, n'utilise pas de bio-filtres, ont enfumé et tétanisé toute la population. Pour rappel, les moustiques sont responsables de la propagation de plusieurs maladies.