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Quand la CPI se mêle de brouiller les cartes
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 29 - 06 - 2011

Est-ce simple coïncidence si la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt à l'encontre du Colonel Mouammar Kadhafi, son fils Seïf El-Islam et de Abdallah Al-Senoussi, chef des services de renseignements libyens, au moment où le comité des médiateurs de l'Union africaine était réuni à Pretoria et passait en revue les efforts de médiation devant aider à un règlement de la crise libyenne et que l'on apprenait que des contacts sont en cours entre des représentants du régime libyen et ceux de l'insurrection ?
A moins de pécher par naïveté, force est d'établir un lien entre le timing de la décision de la CPI et ces deux évènements. Les juges de la CPI n'étaient pas sans savoir que ce qu'ils annonçaient aurait de l'incidence sur ce qui se discutait à Pretoria et entre les protagonistes de la crise libyenne. Ne faut-il donc pas voir dans la coïncidence une volonté de la CPI d'associer sa pression à celles que les puissances occidentales engagées dans l'intervention en Libye exercent pour que n'intervienne pas une solution négociée entre le régime de Kadhafi et la représentation de l'insurrection ?
Une solution qui se dessinait pourtant à partir du moment où Kadhafi, ayant accepté de s'effacer lui et son fils dans les tractations du régime avec l'insurrection, a déclaré attendre rapidement une offre pour mettre fin à une guerre civile de plus de quatre mois. L'émission des mandats d'arrêt par la CPI dans ce contexte place Kadhafi dos au mur et l'incite ainsi à se battre jusqu'au bout.
Elle est aussi une tentative de dissuader l'Union africaine de poursuivre ses efforts de médiation qui n'excluent pas Muammar Kadhafi et ses proches concernés par les mandats d'arrêt du processus de règlement de la crise libyenne. Il ne faut surtout pas que l'on nous avance que la Cour pénale internationale est indépendante dans ses décisions. Si elle l'était, elle aurait pu et dû se saisir d'autres affaires dont certains des acteurs sont coupables de crimes dont la poursuite relève irrécusablement de ses compétences.
En disant cela, le propos n'est pas de défendre l'innocence de Kadhafi et des autres personnages visés par la Cour pénale internationale. Mais d'exprimer du doute sur les motivations à l'origine de l'empressement de cette Cour à statuer dans leur cas. Initiative, il faut le souligner, qui contribue à fermer la porte à une solution négociée rapide de la crise libyenne.
La CPI a, sciemment ou non, conforté tous les tenants de la poursuite de la confrontation militaire en Libye. Avec l'enlisement dans lequel se trouve l'intervention internationale en Libye, le conflit, faute d'issue sortie pour Kadhafi et ses proches, s'installe dans la durée.
A moins que la décision de la Cour pénale internationale n'ait été sollicitée en couverture juridique d'une éventuelle extension de l'actuelle intervention aérienne à des opérations terrestres, au prétexte que les mandats d'arrêt internationaux autoriseraient la coalition à aller «débusquer» Kadhafi là où il se trouve. Un objectif que le président sud-africain Jacob Zuma a qualifié «d'assassinat politique», pour lequel la résolution 1973 du Conseil de sécurité n'a donné mandat à aucune puissance.


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