Le cimetière populaire de la commune de Sidi-Akkacha, dit «Zilouf », est centenaire. Combien de générations reposent dans ce monument qui, aujourd'hui, affiche complet ! Il est plein au point où, durant ces quatre dernières années, il était très difficile de dénicher un espace pour enterrer un mort. Les habitants de cette commune sont consternés, mais demeurent perplexes face à l'inexistence patente et déclarée désormais d'aires d'inhumation. Même les chemins et autres passages initialement destinés aux visiteurs sont désormais «squattés» par... les morts. L'APC a été souvent interpellée par des citoyens pour trouver une solution à ce problème, mais en vain. Cependant, il faut reconnaître qu'il y a plus de trois ans, l'APC avait octroyé un terrain situé à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de la commune; mais les habitants ont refusé d'y enterrer leurs morts car le terrain en question serait trop éloigné de leurs habitations. Quant aux terres limitrophes au cimetière, elles appartiennent au domaine privé et personne ne veut céder un bout de terrain pour la collectivité. Par ailleurs, si les citoyens peinent à trouver un endroit pour enterrer leurs morts, l'état de ce cimetière laisse à désirer, au point qu'il est difficile de distinguer les tombes à cause des mauvaises herbes qui ont proliféré d'une manière impressionnante faute d'un entretien adéquat. Cependant, quoi qu'il en soit, il faut bien que l'APC s'implique pour trouver une solution à cet épineux problème, en songeant dans un premier temps à recruter deux agents qui seraient chargés de l'entretien et du nettoyage du cimetière.