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Un air de déjà vu !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 23 - 08 - 2011

P ascal Boniface, directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), auteur du très controversé « Les intellectuels faussaires », interrogé à propos de la prise de Tripoli, quelques heures seulement avant sa chute, s'était interrogé sur les conséquences régionales que pouvait induire un changement de régime en Libye. La fin de règne du clan Kadhafi s'inscrit dans la continuité d'un printemps arabe dont les premiers faits d'armes sont la fuite du Tunisien Ben Ali et le procès de l'Egyptien Moubarak et sonne comme un avertissement aux autres régimes de la région, installés dans leurs certitudes. Une fin de cycle politique qui pourrait bientôt toucher d'autres pays à commencer par la Syrie capable de connaître le même sort réservé à Kadhafi avec une intervention militaire de la France sous le parapluie de l'Otan. Mais à y voir de plus près, cet effet de domino s'est arrêté au pouvoir égyptien, après la révolution du jasmin, avorté au Bahreïn, oublié au Yémen et forcé en Libye et en Syrie, traditionnels ennemis de l'Etat hébreu.
La rébellion libyenne, financée et télécommandée de l'extérieur, appuyée par les bombes de l'Alliance, s'est inscrite en droite ligne des mouvements révolutionnaires pris en charge par les services de renseignement occidentaux qui ont misé sur des hommes de l'intérieur du système, facilement contrôlables, pour éviter les mauvaises surprises. La chute de Kadhafi mais pas à n'importe quel prix, pourrions-nous dire, puisque les Etats-Unis et son indéfectible allié en Méditerranée, la France, ont retenu la leçon de l'Egypte et la Tunisie, pris de vitesse par les soulèvements populaires et perdant momentanément deux appuis régionaux important pour l'oxygénation d'Israël. Anticipant sur un nouveau scénario, ils ont créé le Conseil national de transition libyen. Infiltrées par les forces spéciales françaises et américaines, encadrées par des mercenaires de tous bords, les troupes du CNT sont arrivées à prendre Tripoli et les pires scénarios sont envisagés. Amplification de la guerre civile, règlements de comptes, tous les ingrédients à une irakisation de la Libye sont en place.
L'autre donne concerne la présence d'islamistes armés au sein des troupes du CNT, une inconnue qui pourrait expliquer la crainte des services étrangers de les voir prendre le pouvoir en absence d'un soutien des capitales occidentales au nouveau régime en place. Des hommes, qui, jusqu'à hier, faisaient partie de la cour de Kadhafi, retournés contre lui avec les promesses d'une régence à l'afghane, similaire à la mise sur le trône du nouveau président de la Côte d'Ivoire.


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