Rien n'est encore tranché pour les syndicats de l'Education tant que les réunions avec le ministère de l'Education et la commission gouvernementale ne sont pas closes. A la veille de sa rencontre avec la tutelle, le Syndicat national des travailleurs de l'Education (SNTE) a tenu à rappeler, lors dune conférence de presse animée hier, par son secrétaire général, M. Abdelkrim Boudjnah, les revendications des travailleurs qui restent maintenues sans changement. Dans le cas où le syndicat n'obtient pas satisfaction lors de ces pourparlers avec le ministère de l'Education, la grève décidée du 10 au 13 octobre prochains ne sera pas gelée. Le SNTE menace même de durcir le ton avec une grève illimitée qui sera déclenchée le 16 octobre, au lendemain de la clôture des négociations avec la commission gouvernementale si ces rencontres n'apportent rien de concret pour le partenaire social. A l'instar des autres syndicats de l'Education, le SNTE revendique la révision du statut particulier des travailleurs de l'Education et à la réadaptation de ses régimes indemnitaires. Une révision sérieuse insiste M. Abdelkrim Boudjnah, cité par l'APS, «des régimes indemnitaires appliqués à ce corps de métier de façon à les aligner sur ceux d'autres travailleurs de la fonction publique, selon les principes de la justice et de l'équité». Le SNTE demande aussi une augmentation de la prime de qualification, voire l'institution d'une nouvelle prime, à hauteur de 50 % du salaire brut avec calcul des primes et indemnités sur la base du nouveau salaire.