Selon le président du club des investisseurs de Constantine, Omar Mahsas, rencontré hier en marge de la session de l'APW, «la crise du foncier industriel est désormais derrière nous». En effet, dira-t-il, le problème des terrains d'assiette pour la réalisation de projets d'investissement a été réglé au moyen de concessions accordées de gré à gré et avec des avantages fiscaux, parafiscaux, etc. par les autorités de la wilaya aux entrepreneurs qui ont des affaires importantes à monter localement. Dans la foulée de la solution de la crise du foncier, les affaires n'ont pas manqué de bouger tant et si bien, souligne-t-il, que pas moins de 600 projets d'investissements sont enregistrés au niveau du CALPI-REF (Comité d'aide à l'investissement et à la régulation foncière) local. Et notre interlocuteur de poursuivre que «les projets dont il est question concernent la quasi-totalité des secteurs, cela va de l'agroalimentaire avec 09 projets de création de laiteries, à l'industrie pharmaceutique, aux matériaux de construction, au tourisme, aux services, etc. Dans ce cadre, notre vis-à-vis fait état d'un «gros projet d'une briqueterie qui va voir le jour incessamment et qui emploiera, à terme, 2.000 travailleurs». Questionné sur l'existence de cas d'investissements directs étrangers dans la liste du CALPI-REF de la wilaya de la ville des ponts, il fera savoir qu'à sa connaissance, c'est plutôt négatif, en considération de deux obstacles qui entravent la venue des étrangers, mais qui sont levés ou en train de l'être. En effet, les investisseurs étrangers posaient deux conditions pour choisir la destination Constantine, celle afférente à la disponibilité du foncier, d'une part, et celle concernant la gestion du temps «libre après le travail». Ainsi, ils avouent vouloir bien gagner de l'argent, mais aussi vivre, et le gros inconvénient dans cette ville des ponts « c'est que tout est fermé à partir de 19 heures». Cependant, les grands aménagements qui sont en cours dans cette ville en plein chantier et qui est en même temps un «véritable musée à ciel ouvert», ne manqueront pas de lui donner un autre visage plus avenant et plus attractif pour l'installation d'investisseurs des autres wilayas d'abord et des étrangers sans doute après.