Profitant d'un week-end ensoleillé, nombre de familles, en quête d'un moment d'évasion, ont convergé vers les localités côtières de la daïra d'Aïn El-Turck. Elles étaient nombreuses à s'être installées, le temps d'un après-midi, sur les plages jalonnant le littoral ouest pour fuir la morosité et la pollution prévalant dans la ville d'Oran. «Ces moments en bord de mer, en cette saison, sont une véritable bouffée d'oxygène notamment pour les enfants», a expliqué un jeune homme installé avec sa famille sur la plage du complexe des Andalouses. De jeunes audacieux ont même bravé l'eau froide, n'hésitant pas à faire trempette. D'autres encore se sont installés sur les rochers pour une partie de pêche à la ligne sans vraisemblablement s'attendre pour autant à une prise. «C'est beaucoup plus pour goûter à des instants de plaisir que nous procure une partie de pêche», a souligné un quinquagénaire. Une certaine affluence a donc régné exceptionnellement en bord de mer, en ce week-end automnal. Le point noir qui a fait sortir de leurs gonds nombre de familles, réside sur la présence de solariums en cette saison, sur les plages du complexe des Andalouses. Les gérants exigeaient sans sourcilier 400 DA pour l'accès à la superficie accaparée. Même constat avec des pseudo gardiens de voitures, qui ont jeté leur dévolu sur le boulevard longeant les plages du complexe. Les automobilistes étaient sommés de débourser 100 DA pour un stationnement. Ces gardiens disposaient même de tickets qu'ils échangeaient contre un stationnement temporaire pour une somme de 100 DA. «Ces individus imposent leur diktat, en été comme en hiver. C'est le citoyen qui est la première victime de ces agissements frauduleux», a fait remarquer un automobiliste qui venait d'avoir une altercation à ce propos avec l'un de ces pseudo gardiens. L'autre sempiternel point noir se traduit à travers les dangereuses acrobaties des motards sur la route logeant les plages de Bomo et Bousfer jusqu'au complexe des Andalouses. Une multitude de motos de grosses cylindrées provoquent, à chaque fois, une peur bleue aux usagers de ce tronçon routier, qui s'est transformé en une véritable piste de rallye.